Le porte-parole de l’Alternance pour la République (AR) et président national de l’Envol, Delly Sesanga, a insisté sur le maintien de la pression à exercer sur le pouvoir de Kinshasa pour la matérialisation des recommandations du Conclave de Bruxelles. C’était lors de son intervention, hier mardi 14 juin 2016, depuis Bruxelles, cinq jours après les travaux proprement dits.

Aux « Wumelistes », entendez ceux qui tiennent à tout prix voir Kabila au sommet de l’Etat au-delà du délai requis, Delly Sessanga précise qu’au cas où les élections n’étaient pas organisées selon les exigences constitutionnelles, l’actuel président de la République devra libérer le Palais de la nation le 19 décembre 2016.

Aussi poursuit l’AR, tous les Congolais sont unis comme un seul homme, cette fois-ci, pour barrer la route aux manœuvres tendant à favoriser le glissement, la transition sous la présidence de Joseph Kabila, son troisième mandat ainsi que l’organisation d’un référendum et autre dialogue made in Kabila.

« Seule la lutte fera comprendre aux camps adverses la volonté du peuple pour une alternance démocratique », a soutenu Delly Sessanga. Pour ce dernier qui a loué l’initiative du leader charismatique de l’Opposition congolaise, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, les travaux du Conclave de l’Opposition ont été un échange fructueux. Rencontre qui s’est clôturée par la remise de certificat de participation à tous les congressistes par le Sphinx de Limete.

Le président national de l’Envol a, enfin, exhorté les participants à la sensibilisation de la population sur les résolutions du Conclave de Bruxelles, en attendant l’arrivée, à Kinshasa, d’Etienne Tshisekedi.

Par Julie Muadi