Un analyste soutient qu' » il faut libérer Eugène Diomi Ndongala ! «
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Le politologue Bamba-di-Lelo appelle également les Congolais à se débarrasser de la peur pour vaincre la pensée unique
A travers une analyse, le politologue Bamba-di-Lelo, docteur en sciences politiques de l’UCL et analyste des questions politiques de la République démocratique du Congo (RDC) écrit ceci : » il faut que le peuple congolais se mette debout, aujourd’hui, demain et tous les jours, pour exiger à haute voix la libération, sans condition, de notre compatriote et élu du peuple Eugène Diomi Ndongala, injustement condamné par la justice congolaise « .
Il demande au peuple congolais de se mettre debout pour répondre à l’appel solennel lui lancé dans l’hymne national hérité de l’indépendance du pays le 30 juin 1960. Le politologue rappelle qu’à la table ronde de Bruxelles, il manquait un grand leader, Patrice Emery Lumumba qui, en ce moment-là, était encore retenu dans une prison de Kisangani. Ses pairs, à l’époque, ont exigé de la puissance coloniale sa libération immédiate, avant de poursuivre les pourparlers devant conduire à l’indépendance du Congo.
Si d’autres leaders politiques actuels pouvaient faire comme à cette époque, pense-t-il, Diomi serait déjà libéré. Une fois au complet, poursuit-il, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.
Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Ainsi, renchérit l’analyste politologue, face à la tendance au retour à la pensée unique qui guette les Congolais, » au lieu de rester passif et d’oublier si vite, il faut agir et tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala… « .
Car la stratégie de l’actuel pouvoir est de museler certains membres de l’opposition qui dérangent. Selon Bamba-di-Lelo, maintenant que Diomi vient d’être condamné, » plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leurs propres intérêts « .
Et si par hypothèse, Diomi mourait dans sa cellule en prison, » nous serions tous complices de ce crime » pour non assistance à personne en danger.
Par Stone