Type de recherche

Pour contrer le climat délétère : La MONUSCO en appelle à un sursaut patriotique

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Pour contrer le climat délétère : La MONUSCO en appelle à un sursaut patriotique

Partager

Maman Sidikou Sambo lance un cri d’alarme au regard de la situation qui prévaut en RDC

Le facilitateur Edem Kodjo a rendu publique, le vendredi 20 mai dernier, une liste de dix personnes désignées pour animer le  » Groupe de Travail », une structure pour apprêter la mise en place du Comité préparatoire, avant le dialogue proprement dit.

A côté de chaque nom, peut-on remarquer, le Togolais a pris le soin d’indiquer la structure de provenance pour attester que la personne désignée est effectivement de la société civile. Ce qui n’est pas le cas pour le dixième nom, Juliette Mughole, où rien n’est marqué à côté.

En effet, la société civile dans sa diversité, pilotée par Cathy Kalanga, conteste cette liste des membres du  » Groupe de Travail  » qui, selon cette structure, n’est pas consensuelle. Car, note Cathy Kalanga, Edem Kodjo n’a consulté aucune base avant d’établir cette liste.

Ainsi, dans ce désordre, Juliette Mughole, députée nationale élue de la circonscription de Lubero, dans le Nord-Kivu, sur la liste du Mouvement social pour le renouveau (MSR) pro Majorité présidentielle, se retrouve miraculeusement sur cette liste supposée être composée uniquement des membres de la société civile.

Un premier faux pas de Kodjo que la société civile dans sa diversité qualifie d’inadmissible. Car, en réalité, c’est finalement une liste  » four tout « , prenant en compte aussi bien des acteurs politiques que ceux de la société civile.

Or, lors de son point de presse de vendredi de la semaine passée, l’orateur a soutenu tout haut qu’il connait parfaitement bien toutes les personnes qui figurent sur la liste du Groupe de Travail.

Cela n’est donc pas vrai. Car, si, effectivement, il connaissait toutes les personnes désignées, il ne pouvait pas se permettre de se tromper sur cette personnalité politique bien connue aussi bien par la Majorité que par l’Opposition.

Comment a-t-il pu cautionner cela ? s’interrogent plusieurs observateurs soucieux de la réussite de ce dialogue qui peine à démarrer.

Est-ce que le MSR pro Majorité a-t-il délégué son représentant à ce Groupe de Travail ? Le président de l’Assemblée nationale était-il au courant de cette désignation ? Autant de questions qui ne trouvent pas de réponse.

La Lucha décline l’offre

Même la Lutte pour le changement (Lucha) a décliné l’offre de Kodjo, ce qui prouve à suffisance que le Togolais n’a pas consulté avant de désigner.

En effet, Dirk Shaka qui se dit surpris de retrouver son nom sur cette liste, reconnait qu’il avait été simplement invité par le facilitateur.

Etonné de découvrir qu’il devrait représenter sa structure au sein du Groupe de Travail, il a carrément dit non. Même certains membres de la vraie société civile qui font partie de ce Groupe, se disent être surpris, car non consulté au préalable.

Mais ceux-là n’ont pas décliné l’offre, comme l’a fait le représentant de la Lucha, organisation considérée comme un mouvement subversif par le gouvernement de la République démocratique du Congo.

La société civile indignée

La société civile dans sa diversité se dit donc indignée de cette grave erreur qui décrédibilise le travail du facilitateur togolais. Elle estime qu’il y a, sans nul doute, une main noire politique qui tire les ficelles pour des raisons inavouées.

Cette structure invite Kodjo à déconsidérer sa liste truffée de faussetés, et approcher la vraie société civile qui avait déjà commencé le travail de pré-dialogue en rencontrant les acteurs de la Majorité présidentielle, de l’Opposition politique, les chefs des confessions religieuses.

Surtout que les recommandations de ce travail effectué sur le terrain ont été déposées à la présidence de la République, à la Monusco, ainsi qu’à toutes les ambassades…

Par KerK

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *