Pas plus tard que le mercredi 27 Avril dernier, le Ministre d’Etat Salomon Banamuhere ayant dans ses attributions la Décentralisation et les Affaires coutumières a tenu en son cabinet de travail une importante réunion, au cours de laquelle des mesures ont été prises pour contrer le détournement de frais de fonctionnement depuis décembre 2014.

Malheureusement, cette décision jugée salutaire n’a totalement pas été matérialisée. Des promesses faites par l’Autorité de tutelle au lendemain de son installation n’ont pas été suivi d’effet. Tout comme les revendications exprimées à travers les mémos par les agents et cadres de cette administration sont restées lettres mortes.

Et pourtant l’exploitation à bon escient de différentes réclamations lui adressées allait impérativement éreinter si non réduire les effets néfastes du climat délétère au niveau de cette administration, d’une importance certaine pour la réussite de la révolution de la modernité qui est le cheval de bataille des gouvernants en place.

Parmi les revendications, il y a lieu d’épingler le cadre de travail propice au bon fonctionnement de l’administration du Secrétariat général et une série d’antivaleurs comme les frustrations, promotions arbitraires et clientélisme à la place d’un climat apaisé ,méritocratie, respect du cadre organique et des statuts régissant l’Administration publique.

Face à cette situation préoccupante sur base de ces deux revendications majeures, Salomon Banamuhere est appelé à bien matérialiser sa décision prise le 27 Avril dernier et à faire le suivi de fonds alloués à chaque direction pour son affectation et gestion afin d’éviter les détournements à la base constatés, d’après des témoignages, depuis décembre 2014.

L’implication des syndicats dans les opérations financières au niveau de la chaine de dépenses jusqu’au dispatching de fonds au Secrétariat général est aussi une piste bien recommandée au Ministre d’Etat invité à veiller au paiement à temps des frais liés aux travaux intensifs des collaborateurs, à interdire toute ponction sur les frais des missions des ayant droit pour des raisons injustifiées et à finaliser les démarches de régularisation de la situation administrative et financière des agents et cadres de l’administration du Secrétariat général.

Concernant les frustrations, les promotions arbitraires et le clientélisme qu’il faut répugner, Salomon Banamuhere se trouve sollicité pour favoriser l’émergence des préséances pour la relève au sein des directions afin de garantir le fonctionnement normal de l’administration. La mise en place des directions, divisions et bureaux dans le but de corriger et d’actualiser celle laissée par Antipas Mbusa Nyamuisi s’avère aussi indispensable.

Par K.Kap