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Des scientifiques qui travaillent sur la malaria en RDC partagent les résultats de leurs recherches

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Des scientifiques qui travaillent sur la malaria en RDC partagent les résultats de leurs recherches

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Au cours de deux journées scientifiques de lutte contre le paludisme qui se tiennent à Kinshasa

De nombreux scientifiques qui mènent des recherches sur le paludisme sont réunis le mercredi 27 et le jeudi 28 avril 2016 à l’hôtel Memling de Kinshasa.

Pendant ces deux journées scientifiques organisées par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) sous le thème  » Promouvoir un cadre d’échanges autour de la recherche sur le paludisme en RDC « , des exposés sur les résultats des études menées sur cette maladie à travers le pays sont présentés, suivis des débats très intéressants.

L’organisation de ces journées scientifiques de lutte contre le paludisme est financée par le gouvernement de Grande Bretagne à travers l’Association de Santé familiale (ASF/PSI) et l’institut de Santé publique de Suisse (Swiss TPH) qui ont apporté leur appui technique et scientifique à l’organisation de ces journées.

Au cours de la journée de mercredi, au moins 10 exposés ont été présentés. On a noté, entre autres, la présentation du Dr Basimike Mulenda de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a expliqué les 3 piliers de la lutte contre le paludisme.

Le premier pilier consiste à garantir l’accès universel à la prévention, au diagnostic et au traitement du paludisme. Le deuxième pilier consiste à accélérer les efforts vers l’élimination et vers l’obtention du statut exempt du paludisme alors que le troisième pilier consiste à faire de la surveillance du paludisme une intervention de base.

L’exposé sur  » une cartographie de risque du paludisme à Kinshasa  » a suscité un intérêt particulier auprès des participants. Selon le Dr Henri Ntuku, cette étude a été menée auprès des enfants de 6 à 59 mois en 2009 pendant la saison sèche et en 2011 pendant la saison de pluie dans 32 zones de santé sur les 35 que compte la ville de Kinshasa.

Il ressort de cette étude menée par l’école de santé publique de l’université de Kinshasa avec l’appui de l’Institut de santé publique de Suisse que la prévalence moyenne du paludisme à Kinshasa en 2009 a été de 6,4% alors qu’en 2011 elle a été de 17% en 2011.

Le représentant du ministre de la Santé publique, le directeur Komba Djeko a, lors de l’ouverture des travaux mercredi, déclaré que pour réussir le pari d’en finir pour de bon avec le paludisme, il s’est avéré incontournable de redynamiser la recherche qui est l’un des piliers de soutien aux axes stratégiques de base de la lutte que sont la prise en charge des cas, la prévention et la surveillance.

Ces journées scientifiques sont organisées dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme commémorée le 25 avril 2016.

Le directeur exécutif de ASF/PSI en RDC, M. Nestor Ankiba a indiqué que la composante  » Projet d’appui à la lutte contre le paludisme  » mis en œuvre par le partenaire Swiss TPH a pour objectif de renforcer les capacités du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en gestion.

Par N.T.

 

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