Pour manquement grave : Trois membres du bureau de l’INAP désavoués par les agents er fonctionnaires de l’Etat
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Pour rétention d’informations et défaut de qualité, trois anciens membres du bureau de l’Intersyndicale Nationale de l’Administration Publique, INAP en sigle, ont été désavoués par les agents et fonctionnaires de l’Etat réunis dans la salle des conférences de la paroisse Notre Dame de Fatima dans la commune de la Gombe. Il s’agit de Fidel Kiyange, Paul Yapay et Constant Luetela. Les travailleurs ont adopté à l’unanimité l’acteur du bureau de l’INAP conduit par le camarade Jean-Baptiste Ndefu accompagnés d’autres membres.
L’INAP a organisé à cette occasion une Assemblée Générale hier mardi 26 avril 2016 dans la même paroisse pour la sauvegarde des intérêts des fonctionnaires au dépend des camarades précités.
Le président Jean-Baptiste a ainsi déclaré : « je m’attacherai également à promouvoir et à structurer la formation au sein de l’administration publique, et spécialement la formation des syndicalistes qui devront désormais atteindre le niveau des syndicats des pays civilisés et bannir l’image d’un syndicalisme où l’injure et la grossièreté constituent le mode d’expression des revendications syndicales ».
L’homme a certifié : « nous devons ensemble mettre toutes nos intelligences pour réduire les difficultés qu’endurent les agents de l’Etat, précisément en matière de rémunération. Je voudrais vous sensibiliser sur la nécessité de poursuivre et de finaliser les élections syndicales dans les services restants.
Dans le même sens, comme j’ai déjà annoncé en vue de poursuivre ensemble ce chantier de réforme, enclenché pour soutenir et concrétiser la vision du chef de l’Etat, de l’émergence du pays ». Le président de l’INAP a insisté sur le caractère légal de tous les actes qui sont posés, et surtout sur la démarche participative, incluant toutes les parties prenantes.
Jean-Baptiste Ndefu a signalé, en outre, qu’aucun agent ne peut être privé de son emploi, s’il n’a pas reçu une nouvelle affectation ou s’il n’a pas été dans une position d’interruption de services ou encore s’il n’a pas cessé définitivement ses services pour l’une des causes prévues à l’article 70.
Par Julie Muadi