Le 05 mai de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la sage-femme, une profession aux multiples facettes mais qui sont encore méconnue du grand public congolais, alors que la République Démocratique du Congo est le 3ème pays au monde en terme de taux de mortalité maternelle et infantile.

Face à cette situation, les accoucheuses et accoucheurs de Kinshasa membres de l’UNAAC (Union nationale des accoucheurs et accoucheuses du Congo) envisagent d’organiser plusieurs activités en marge de la journée du 5 mai pour faire entendre leurs voix. C’est ce qu’a déclaré le week-end dernier à la presse Mme Lydie Mawelo Tshiyoyi, présidente provinciale de cette corporation au niveau de la ville de Kinshasa.

Selon Lydie Mawelo, outre une matinée scientifique autour du thème retenu au niveau international pour cette année, à savoir,  » Femmes et nouveau-nés, au cœur de la pratique sage-femme « , l’UNAAC/Kinshasa compte organiser une marche de santé dans la capitale à laquelle seront conviés les femmes et hommes exerçant cette profession.

Toujours dans le cadre de la célébration de cette journée internationale, l’UNAAC/Kinshasa n’exclut pas d’ offrir des services de planification familiale et de santé de la reproduction à la population dans certains milieux défavorisés de la capitale congolaise. Activité qui pourrait être organisée avec l’appui des structures telles que UNFPA, CUSO, NEPI/UCAP et autre Nestlé.

Créée depuis 2001, l’Union nationale des accoucheurs et accoucheuses du Congo a actuellement comme président national M. Ambrocckha Kabeya. Celui-ci a succédé a pris les rênes de l’association après le décès de l’ancien président national Samy Samukungu.

L’UNAAC, à en croire Mme Lydie Mawelo, a été créée dans le but d’assurer l’encadrement de sages-femmes dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile en offrant aux femmes en phase d’accouchement des soins de qualité. Et la stratégie de l’organisation passe entre autres par la promotion de la planification familiale.

Par DMK