L’Assemblée nationale en deuil : Timothée Kombo décédé hier jeudi à Paris
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Une délégation de députés bientôt à Paris pour rapatrier le corps du 2ème vice-président de la chambre basse du Parlement à Kinshasa
Le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale est décédé hier jeudi 14 avril à l’Hôpital Pont Royal de Paris, en France, où il s’était rendu pour des soins médicaux.
Cette triste nouvelle a été portée le même jour à la connaissance des députés nationaux, sénateurs, personnel politique et administratif, dans un communiqué nécrologique publié par le bureau de l’Assemblée nationale, à l’issue d’une réunion d’urgence présidée par Aubin Minaku.
Selon cette source, les séances plénières sont suspendues jusqu’à nouvel ordre et une délégation de la Représentation nationale sera incessamment dépêchée dans la capitale française pour rapatrier le corps de l’illustre disparu sur le sol de ses ancêtres, en République Démocratique du Congo.
La source précise que le programme officiel des obsèques sera communiqué ultérieurement.
Le ministre Pascal Isumbisho a plus de temps pour réfléchir
La suspension des séances plénières à l’Assemblée nationale permet au ministre de la Fonction publique de disposer de plus de temps que prévu pour réfléchir et réunir des éléments de réponse nécessaires aux préoccupations soulevées la veille par les députés nationaux, dans le cadre de la question orale avec débat du député national Antoine Nzangi Ngelengbi.
Pourquoi le ministre de la Fonction publique a modifié les résultats issus de la délibération par le jury du concours de recrutement des agents et fonctionnaires de l’Etat, organisé par son ministère ? Quel est le critère objectif de sélection des candidats ? Pourquoi le ministre de la Fonction publique doit-il procéder au lancement du 2ème recrutement général pour 13 ministères, alors que pour certains postes à pourvoir, il y a des candidats en réserve ayant obtenu de bons scores par rapport aux candidats retenus à la 1ère phase avec faible pourcentage pour quelques postes ? Telles sont les préoccupations auxquelles les députés attendent des réponses exactes.
Le ministre de la Fonction publique avait demandé au bureau de la chambre basse du Parlement et obtenu un délai de quelques jours pour réunir ces réponses.
Ce délai a pris fin hier jeudi à minuit, mais Pascal Isumbisho ne va pas se présenter devant les élus nationaux pour le motif ci-haut évoqué.
Par Marcel Tshishiku