En guise de la journée mondiale de la Santé, l’OMS avertit que le diabète est en progression dans le monde, notamment en RD Congo où, selon les chiffres du ministère de la Santé, en 2009, plus de 200.000 personnes étaient atteintes de cette maladie pour la seule ville de Kinshasa!
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La consommation abusive des aphrodisiaques et autres produits indigènes déconseillée
Le monde entier a célébré la Journée mondiale de la Santé hier jeudi 7 avril 2016. Pour cette année, cette journée est consacrée, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), à la » lutte contre le diabète ».
La pathologie est en progression à travers le monde, selon l’OMS qui avance le chiffre d’environ 350 millions de personnes touchées, dont la plupart sont des enfants et des jeunes.
Selon toujours cette source, la RD Congo fait partie de nombreux pays touchés par cette maladie dont le taux de prévalence en 2013 oscillait entre 7 et 10% pour les adultes et de 0,5% pour les enfants.
Au niveau du ministère de la Santé, 800.000 diabétiques avaient été répertoriés en RD Congo en 2009, dont environ 200.000 pour la seule ville de Kinshasa.
Un chiffre qui pourrait doubler dans 20 ans, prévient l’OMS. Le ministère de la Santé de la RDC, lui, parle de 1 adulte sur 10 qui seront atteints du diabète d’ici 2040.
Il faut dire qu’en 2012, 1 million et demi des décès ont été causés directement par le diabète qui, en 2030, sera la 7ème cause des décès dans le monde, toujours selon l’OMS. Ainsi, en instituant la Journée mondiale de la Santé, l’OMS tient à sensibiliser les pouvoirs publics et autres sanitaires ainsi que les populations afin de prévenir contre cette maladie de plus en plus en progression dans le monde.
C’est dans ce cadre qu’en RD Congo, plus particulièrement à Kinshasa, la sonnette d’alarme est tirée afin d’inviter surtout la population à la discipline dans sa consommation de certains produits pour prévenir notamment le diabète.
La consommation abusive des aphrodisiaques et autres indigènes, de plus en plus prisés dans la ville province, est déconseillée pour éviter notamment le diabète.
Ces produits aphrodisiaques et autres indigènes traitant des maladies comme les hémorroïdes, stérilités, impuissances sexuelles ainsi que plusieurs autres, prescrits ces jours-ci par certains « tradi-praticiens » charlatans, selon des sources, sont aussi à la base de complication d’insuffisance rénale et du diabète. Raison pour laquelle la population est invitée à la consommation modérée de ces produits, surtout prescrits par ceux qui s’y connaissent dans la » médecine traditionnelle « .
Par Lucien Kazadi T.