L’Opposition républicaine en débandade
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Des divergences de vues entre les anciens et les nouveaux adhérents
Depuis le mardi 1er Avril jusqu’hier dimanche 13 Avril, les membres de l’Opposition républicaine se trouvent en difficulté de confectionner un texte de règlement d’ordre intérieur adapté aux réalités que traverse présentement la plateforme ayant comme Autorité morale Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat. L’intrusion de nouveaux adhérents venus en ce moment de tractations politiques est à la base de cette situation qui a provoqué des mécontentements et des frustrations au sein de cette opposition dite républicaine.
Le Sénateur Moïse Nyarungabo et le Coordonnateur du Mécanisme de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba François Muamba Tshishimbi qui ont été aperçus pour la première fois le mardi dernier à la résidence de Léon Kengo wa Dondo ont remis en cause le projet de règlement d’ordre intérieur que les anciens adhérents et signataires de la Charte de l’opposition républicaine étaient venus déposer.
L’Autorité morale de cette plateforme a du rejeter le texte lui présenté et à la place il a mis sur pied une commission dirigée par Delly Sessanga dans le but de recueillir les amendements. Malheureusement cette commission n’a pas eu l’occasion de faire le travail pour lequel elle est mise sur pied.
Pus grave, la tension est vive entre les membres dont les anciens surtout ne savent pas à quel jeu se livre leur Autorité morale qu’ils avaient accepté à bras ouverts.
Le jeudi 10 Avril, ils se disent scandalisés pour n’avoir pas accédé à la résidence de leur président où ils s’y étaient rendus pour la finalisation de leur projet de règlement intérieur.
Ils sont restés debout devant la grille d’entrée plus d’une heure durant avant de s’entendre dire que le maitre du céans était indisponible au retour d’un autre membre qui s’y était engouffré à l’intérieur à côté d’un proche de Kengo. Des témoins qui ont vu cet attroupement étaient très choqués par la scène.
Les ratés ne font que se succéder depuis le jeudi dernier jusqu’hier dimanche 13 avril. Le représentant de Léon Kengo en la personne de Bongongo au cours des rencontres de ce collectif né après les concertations politiques a été accueilli l’un des jours derniers par des quolibets. Le risque d’éclatement est évident.
Ceux qui ne sont avec Kengo rient sous cape et rappellent qu’on ne peut pas tricher avec l’histoire. Le président du Sénat n’a rien d’opposant pour prétendre parler au nom de l’opposition, soutiennent-ils.
Par la même occasion, les tenants de cette thèse ne s’expliquent pas de voir ceux qui ont pris les armes contre le défunt Maréchal président Mobutu s’accrochent à Léon Kengo qu’ils considèrent comme l’incarnation du mobutisme. Pourquoi avoir combattu l’homme de Kawele pour pactiser aujourd’hui avec son représentant valable ? se sont-ils interrogé.
Par K.Kap
Des divergences de vues entre les anciens et les nouveaux adhérents
Par K.Kap
Depuis le mardi 1er Avril jusqu’hier dimanche 13 Avril, les membres de l’Opposition républicaine se trouvent en difficulté de confectionner un texte de règlement d’ordre intérieur adapté aux réalités que traverse présentement la plateforme ayant comme Autorité morale Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat. L’intrusion de nouveaux adhérents venus en ce moment de tractations politiques est à la base de cette situation qui a provoqué des mécontentements et des frustrations au sein de cette opposition dite républicaine.
Le Sénateur Moïse Nyarungabo et le Coordonnateur du Mécanisme de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba François Muamba Tshishimbi qui ont été aperçus pour la première fois le mardi dernier à la résidence de Léon Kengo wa Dondo ont remis en cause le projet de règlement d’ordre intérieur que les anciens adhérents et signataires de la Charte de l’opposition républicaine étaient venus déposer. L’Autorité morale de cette plateforme a du rejeter le texte lui présenté et à la place il a mis sur pied une commission dirigée par Delly Sessanga dans le but de recueillir les amendements. Malheureusement cette commission n’a pas eu l’occasion de faire le travail pour lequel elle est mise sur pied.
Pus grave, la tension est vive entre les membres dont les anciens surtout ne savent pas à quel jeu se livre leur Autorité morale qu’ils avaient accepté à bras ouverts.
Le jeudi 10 Avril, ils se disent scandalisés pour n’avoir pas accédé à la résidence de leur président où ils s’y étaient rendus pour la finalisation de leur projet de règlement intérieur. Ils sont restés debout devant la grille d’entrée plus d’une heure durant avant de s’entendre dire que le maitre du céans était indisponible au retour d’un autre membre qui s’y était engouffré à l’intérieur à côté d’un proche de Kengo. Des témoins qui ont vu cet attroupement étaient très choqués par la scène.
Les ratés ne font que se succéder depuis le jeudi dernier jusqu’hier dimanche 13 avril. Le représentant de Léon Kengo en la personne de Bongongo au cours des rencontres de ce collectif né après les concertations politiques a été accueilli l’un des jours derniers par des quolibets. Le risque d’éclatement est évident.
Ceux qui ne sont avec Kengo rient sous cape et rappellent qu’on ne peut pas tricher avec l’histoire. Le président du Sénat n’a rien d’opposant pour prétendre parler au nom de l’opposition, soutiennent-ils. Par la même occasion, les tenants de cette thèse ne s’expliquent pas de voir ceux qui ont pris les armes contre le défunt Maréchal président Mobutu s’accrochent à Léon Kengo qu’ils considèrent comme l’incarnation du mobutisme. Pourquoi avoir combattu l’homme de Kawele pour pactiser aujourd’hui avec son représentant valable ? se sont-ils interrogé.