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Les chauffeurs des Poids lourds défient le général Kanyama

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Les chauffeurs des Poids lourds défient le général Kanyama

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S’opposant à la mesure fixant les heures de leur entrée à Kinshasa
Ils menacent de débrayer au cas où cette disposition ne serait pas levée

Les conducteurs des véhicules Poids lourds qui exploitent la route Kinshasa-Matadi-Boma, défient le général Célestin Kanyama en refusant d’observer les nouvelles dispositions prises par ce dernier. Ils s’opposent, en effet, à la mesure du commissaire provincial de la police de Kinshasa qui limite leurs entrées dans la capitale entre 20h00′ et 5h30′.

Lors d’un point de presse tenu mercredi 9 avril 2014 à Kinshasa, le président du Syndicat des chauffeurs des poids lourds, André Tshikoji, conteste cette décision qu’il qualifie de  » discriminatoire « .

Pour lui, les raisons des embouteillages et des accidents évoquées par les autorités provinciales surprennent les membres de sa corporation dans la mesure où les vraies causes de ces embouteillages et accidents sont ailleurs et bien connues par ces autorités.

Le représentant de tous les chauffeurs des Poids lourds demande aux autorités de Kinshasa de surseoir à cette décision qui a, selon lui, des conséquences fâcheuses. Il a même menacé en déclarant que si la mesure n’est pas levée, les chauffeurs des poids lourds vont débrayer.

Selon les chauffeurs concernés par cette mesure, les autorités leur imposent un rythme qui réduit toutes leurs performances. Un véhicule, par exemple, qui devait faire 20 voyages la semaine, n’en fait que la moitié ou moins de la moitié, ce qui constitue un énorme manque à gagner. Cette mesure a fait perdre aux patrons des véhicules Poids lourds 25% de leurs chiffres d’affaires en deux jours.

En plus, ces conducteurs ne préfèrent pas travailler la nuit pour éviter des ennuis, sans en préciser la nature. Au regard de toutes ces raisons, ils demandent que cette mesure soit suspendue et souhaitent avoir un dialogue avec les autorités.

La réaction du général Kanyama est donc attendue pour tenter de décrisper la situation. Cela est d’autant plus important puisque la grève de ces conducteurs asphyxie Kinshasa qui ne s’approvisionne plus en denrées en provenance du Bandundu ou du Bas-Congo. Ce qui provoque, par conséquent, une hausse de prix sur le marché.

Par LMS’opposant à la mesure fixant les heures de leur entrée à Kinshasa

Ils menacent de débrayer au cas où cette disposition ne serait pas levée
Par LM

Les conducteurs des véhicules Poids lourds qui exploitent la route Kinshasa-Matadi-Boma, défient le général Célestin Kanyama en refusant d’observer les nouvelles dispositions prises par ce dernier. Ils s’opposent, en effet, à la mesure du commissaire provincial de la police de Kinshasa qui limite leurs entrées dans la capitale entre 20h00′ et 5h30′.
Lors d’un point de presse tenu mercredi 9 avril 2014 à Kinshasa, le président du Syndicat des chauffeurs des poids lourds, André Tshikoji, conteste cette décision qu’il qualifie de  » discriminatoire « .
Pour lui, les raisons des embouteillages et des accidents évoquées par les autorités provinciales surprennent les membres de sa corporation dans la mesure où les vraies causes de ces embouteillages et accidents sont ailleurs et bien connues par ces autorités.
Le représentant de tous les chauffeurs des Poids lourds demande aux autorités de Kinshasa de surseoir à cette décision qui a, selon lui, des conséquences fâcheuses. Il a même menacé en déclarant que si la mesure n’est pas levée, les chauffeurs des poids lourds vont débrayer.
Selon les chauffeurs concernés par cette mesure, les autorités leur imposent un rythme qui réduit toutes leurs performances. Un véhicule, par exemple, qui devait faire 20 voyages la semaine, n’en fait que la moitié ou moins de la moitié, ce qui constitue un énorme manque à gagner. Cette mesure a fait perdre aux patrons des véhicules Poids lourds 25% de leurs chiffres d’affaires en deux jours.
En plus, ces conducteurs ne préfèrent pas travailler la nuit pour éviter des ennuis, sans en préciser la nature. Au regard de toutes ces raisons, ils demandent que cette mesure soit suspendue et souhaitent avoir un dialogue avec les autorités.
La réaction du général Kanyama est donc attendue pour tenter de décrisper la situation. Cela est d’autant plus important puisque la grève de ces conducteurs asphyxie Kinshasa qui ne s’approvisionne plus en denrées en provenance du Bandundu ou du Bas-Congo. Ce qui provoque, par conséquent, une hausse de prix sur le marché.

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