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La plate-forme AETA s’oppose à la révision constitutionnelle

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La plate-forme AETA s’oppose à la révision constitutionnelle

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Dans une déclaration faite hier mercredi à Kinshasa

Dans une déclaration faite hier jeudi 10 avril à Kinshasa, la plate-forme  » Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées  » (AETA), s’oppose à la révision constitutionnelle.
En effet, AETA a invité les acteurs politiques à faire front commun contre toute tentative de modification de la constitution de la République.

Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées (AETA), par l’entremise de son coordonateur, Jérôme Bonso, a lancé un vibrant appel aux organisations de la société civile congolaises à se mobiliser pour le travail d’appropriation et de suivi-contrôle de l’Accord-cadre à travers des actions d’information-sensibilisation et de contrôle citoyen.

Ces actions visent à consolider la synergie citoyenne pour exiger l’organisation des élections crédibles en temps opportuns en menant des actions de plaidoyer à tous les niveaux, pour une alternance politique.

Dans une série de recommandations lue par Mme Grace Lula, Secrétaire Permanente Adjointe de l’AETA et présidente de la Lifded, cette plate-forme électorale a appelé la Ceni à se définir comme véritable institution républicaine pour la sauvegarde de la démocratie en maintenant son autonomie, son indépendance et son impartialité vis-à-vis de toute influence politicienne visant la révision de la constitution à des fins individuelles.

Mme Grace Lula a exhorté la commission Electorale Nationale Indépendante à renforcer le dialogue avec tous les acteurs-clé en faveur du consensus électoral.

Pour AETA, le cycle électoral 2013-2016 doit se dérouler par consensus, pour que les élections à venir soient transparentes et apaisées afin d’éviter de replonger le pays dans les violences comme c’était le cas en 2011.

Considérant que la centième recommandation des  » cent recommandations prioritaires des concertations nationales de la RD Congo  » exige l’organisation dans les meilleurs délais des élections locales, provinciales et sénatoriales, AETA soutient et exige que les élections provinciales, sénatoriales, des gouverneurs et vice-gouverneurs constituent la toute première étape du processus 2013-2016, et, cela dans le respect des prescrits constitutionnels. Ceci permettrait, d’après Jérôme Bonso, de régler la question épineuse de dysfonctionnement institutionnel, le conflit électoral qui prend des dimensions inquiétantes, mais surtout d’aborder rationnellement et efficacement le processus en tenant compte des facteurs temporels, financiers, logistiques et techniques.

Ainsi, AETA demande au président de la République d’intégrer dans les priorités de son action politique la mise en œuvre effective des engagements souscrits aux termes de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Pour Jérôme Bonso, l’Accord Cadre est un instrument juridique important car ces engagements consacrent l’importance des élections dans le contexte actuel de la RD Congo et lui consigne ainsi le caractère d’une question non simplement nationale, mais au-delà, une préoccupation internationale.
Ainsi, les élections crédibles, justes et apaisées s’imposent pour la RD Congo, a-t-il martelé.

Or, il se constate que quelques aspects du processus électoral 2013-2016 achoppent encore, à ce jour, les discussions entre acteurs-clé étant rompues. C’est pourquoi AETA appelle le Parlement à veiller à la prise en compte des engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de la résolution 2098 du Conseil de sécurité dans l’action des institutions de la République.

Le parlement est invité à préserver les acquis nationaux de la démocratie en évitant à tout pris toute tentative de modification de l’actuelle constitution.

Par Godé Kalonji Mukendi

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