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Le format du nouvel exécutif attendu pose problème

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Le format du nouvel exécutif attendu pose problème

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Gouvernement de cohésion nationale annoncé et contraintes budgétaires

On parle des domaines prioritaires où ce gouvernement devra intervenir alors que tout est à refaire dans le pays !

L’impatience de ceux qui croient encore que la majorité au pouvoir est capable des miracles est déjà à son paroxysme. Mais cela n’empêche pas que ces derniers continuent de rêver à cause de l’espoir suscité en eux par le retrait de Joseph Kabila à Lubumbashi depuis le week-end dernier !

En effet, des rumeurs persistantes répandues dans la capitale depuis plusieurs heures font état de la promulgation imminente de l’ordonnance présidentielle portant nomination de membres du gouvernement de cohésion nationale à partir du chef-lieu de la province du Katanga.

Ainsi qu’on pouvait s’y attendre après la fin des concertations nationales tenues à Kinshasa il y a cinq mois, nombreux sont les Congolais désireux de siéger dans le nouveau gouvernement en qualité de ministres ou de vice-ministres, selon le cas !

Mais quel sera le format de cette nouvelle équipe de l’exécutif dont l’attrait sur les fils et les filles du pays dépasse tout entendement en rapport avec les contraintes budgétaires qui semblent tout justifier aujourd’hui au sein de la famille politique à laquelle appartient Joseph Kabila ?

D’après certaines sources indépendantes, l’effectif de membres du gouvernement de cohésion nationale (Premier Ministre et Vice-premier Ministre compris) qui se trouve encore dans les moules de la Présidence à Lubumbashi ne pourra pas être supérieur à 65 unités ni inférieur à 45 membres.

Rupture avec le passé !

Selon les mêmes sources, un gouvernement de cohésion nationale dont l’effectif de membres serait inférieur à 45 unités serait loin de refléter l’idée que les grands penseurs de la majorité au pouvoir se font de la cohésion nationale !

Or, en admettant la formation d’un gouvernement de 65 membres on va admettre implicitement des dépenses que la même majorité au pouvoir veut éviter dans sa tentative d’imposer l’organisation au pays des élections à tous les niveaux au suffrage universel indirect !

Appelé à travailler dans le sens de la rupture avec le passé qui porte le peuple Congolais à juger froidement le régime mais en place au pays par J. Kabila, le gouvernement de cohésion nationale doit dépenser énormément d’argent, notamment en s’appuyant sur les impératifs de la très ambigüe  » révolution de la modernité  » dont le prix à payer est vraiment loin d’être une sinécure.

Or, lorsqu’on évoque les domaines prioritaires où le gouvernement de la cohésion nationale est appelé à œuvrer, on doit avoir présent à l’esprit que tout est à refaire en RDC en faisant de grands frais et pas autrement !

Le gouvernement de cohésion nationale est, semble-t-il, fin prêt à Lubumbashi où Joseph Kabila s’est retiré il y a peu mais il est loin de pouvoir résoudre les vrais problèmes de Congolais à cause de son arrivée tardive et du désir d’alternance longtemps exprimé par ces derniers par le biais de forces politiques et sociales acquises au changement.

Par Kambale Mutogherwa
Gouvernement de cohésion nationale annoncé et contraintes budgétaires

On parle des domaines prioritaires où ce gouvernement devra intervenir alors que tout est à refaire dans le pays !

L’impatience de ceux qui croient encore que la majorité au pouvoir est capable des miracles est déjà à son paroxysme. Mais cela n’empêche pas que ces derniers continuent de rêver à cause de l’espoir suscité en eux par le retrait de Joseph Kabila à Lubumbashi depuis le week-end dernier !

En effet, des rumeurs persistantes répandues dans la capitale depuis plusieurs heures font état de la promulgation imminente de l’ordonnance présidentielle portant nomination de membres du gouvernement de cohésion nationale à partir du chef-lieu de la province du Katanga.

Ainsi qu’on pouvait s’y attendre après la fin des concertations nationales tenues à Kinshasa il y a cinq mois, nombreux sont les Congolais désireux de siéger dans le nouveau gouvernement en qualité de ministres ou de vice-ministres, selon le cas !

Mais quel sera le format de cette nouvelle équipe de l’exécutif dont l’attrait sur les fils et les filles du pays dépasse tout entendement en rapport avec les contraintes budgétaires qui semblent tout justifier aujourd’hui au sein de la famille politique à laquelle appartient Joseph Kabila ?

D’après certaines sources indépendantes, l’effectif de membres du gouvernement de cohésion nationale (Premier Ministre et Vice-premier Ministre compris) qui se trouve encore dans les moules de la Présidence à Lubumbashi ne pourra pas être supérieur à 65 unités ni inférieur à 45 membres.

Rupture avec le passé !

Selon les mêmes sources, un gouvernement de cohésion nationale dont l’effectif de membres serait inférieur à 45 unités serait loin de refléter l’idée que les grands penseurs de la majorité au pouvoir se font de la cohésion nationale !

Or, en admettant la formation d’un gouvernement de 65 membres on va admettre implicitement des dépenses que la même majorité au pouvoir veut éviter dans sa tentative d’imposer l’organisation au pays des élections à tous les niveaux au suffrage universel indirect !

Appelé à travailler dans le sens de la rupture avec le passé qui porte le peuple Congolais à juger froidement le régime mais en place au pays par J. Kabila, le gouvernement de cohésion nationale doit dépenser énormément d’argent, notamment en s’appuyant sur les impératifs de la très ambigüe  » révolution de la modernité  » dont le prix à payer est vraiment loin d’être une sinécure.

Or, lorsqu’on évoque les domaines prioritaires où le gouvernement de la cohésion nationale est appelé à œuvrer, on doit avoir présent à l’esprit que tout est à refaire en RDC en faisant de grands frais et pas autrement !
Le gouvernement de cohésion nationale est, semble-t-il, fin prêt à Lubumbashi où Joseph Kabila s’est retiré il y a peu mais il est loin de pouvoir résoudre les vrais problèmes de Congolais à cause de son arrivée tardive et du désir d’alternance longtemps exprimé par ces derniers par le biais de forces politiques et sociales acquises au changement.

Par Kambale Mutogherwa

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