Session parlementaire de mars 2016 : Les députés nationaux adoptent le calendrier
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Les députés nationaux ont adopté, hier lundi, moyennant amendement, le » calendrier des travaux de la session parlementaire ordinaire de mars 2016 et répartition des matières en commissions « . C’était au cours d’une séance plénière organisée en la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du Parlement. Les élus nationaux ont ainsi décidé, à l’issue d’un débat houleux marqué par quelques interventions dont, entre autres, celle de leur collègue Edumbadumba.
Cet intervenant a eu le mérite de relever au bureau de l’Assemblée nationale l’absence, dans ledit calendrier, de sa proposition de loi modifiant et complétant la loi relative à la protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Il a affirmé qu’il avait déposé en bonne et due forme ce texte légal aux services compétents de la représentation nationale.
Dans son intervention, le député Fabrice Pwela a demandé au bureau de la chambre basse d’expliquer à l’assemblée plénière la » problématique » du renvoi par le président de la République du projet de loi relative à la liberté des manifestations publiques, d’une part, et les raisons des reports intempestifs de la proposition de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour des Comptes, d’autre part.
» Ces reports sont surprenants, s’il faut tenir compte de l’importance de la Cour des Comptes et du fait que cette proposition de loi est l’initiative du président de l’Assemblée nationale « , s’est exclamé Fabrice Pwela. Emery Okundji, Lumeya, Basile Olongo et tant d’autres députés sont également intervenus pour faire des remarques et suggestions aussi pertinentes que les précédentes.
A travers son président Aubin Minaku, le bureau de l’Assemblée nationale a répondu au député Edumbadumba que le calendrier des travaux d’une session ordinaire est ouvert et que, par conséquent, il peut être enrichi progressivement. Ensuite, le bureau a expliqué le renvoi du projet de loi relative à la liberté des manifestations publiques au Sénat pour réexamen par un désaccord persistant entre les 2 chambres du parlement.
Il a rappelé que, quoiqu’il en soit, l’article 135 de la Constitution du 18 février en vigueur en République Démocratique du Congo accorde, en cas d’un désaccord indénouable, une certaine prééminence à l’Assemblée nationale.
Par Marcel Tshishiku