La nouvelle est tombée sur le site de la Confédération Africaine de Football. L’instance faitière du football continental a pris acte, par la Fédération Congolaise de Football Association, du retrait de ses sélections nationales des moins de 20 ans et des moins de 17 ans, alors qu’elles étaient initialement engagées dans les éliminatoires des Coupes d’Afrique des nations des catégories respectives prévues l’année prochaine.

Ipso facto le Burundi, qui devait affronter la République démocratique du Congo, est d’office qualifié pour le tour suivant de la CAN U20/Zambie 2017. Autant qu’à la Coupe d’Afrique des nations/Madagascar 2017, le Tchad accède au deuxième tour des éliminatoires suite au forfait des Léopards.

Evidemment, les sanctions sont connues. Le pays est suspendu des compétitions africaines d’âge pour la saison 2017. Et Il devra s’acquitter d’une amende globale de 5 000 dollars américains.

La fédération, logée au 31, avenue de la Justice, dans la commune kinoise de la Gombe, n’est pour rien dans cet énième désistement, après celui de la sélection féminine. Elle a été poussée par le gouvernement central qui a décidé, pour cette année, de ne prendre en charge que les Léopards hommes seniors de football.

Quitte à en tirer toutes les conséquences.

Cette option gouvernementale parait bien étonnante, après tout ce qui a été déclaré au sortir de la 4ème édition du Championnat d’Afrique des nations, que le onze national a remporté magistralement en terre rwandaise.

D’autant plus que certaines disciplines, dites de seconde zone, qui bénéficient du soutien de l’Etat, sont pris en charge à partir des équipes d’âge.

Il y a lieu de révolter certaines consciences, si l’on sait qu’une bonne partie de cet argent échoue dans les poches des individus vivant au crochet du mouvement sportif national.

Des disciplines qui ne ramènent rien de consistant à la nation, si ce n’est des titres ou médailles de pacotille. Cracher sur le football d’âge aujourd’hui, c’est hypothéquer dangereusement l’avenir de cette discipline.

Par J.C. Lomboto