Avec la construction en cours d’un centre orthopédique régional à Lubumbashi; INSS : le comité Agnès Mwad continue à innover
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L’élévation de Mme Agnès Mwad Nawej Katang à la tête de l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS) a été plus que salvatrice pour cet établissement public, dont la très bonne santé financière vient d’ailleurs d’être confirmée par le diagnostic ayant sanctionné la session d’évaluation de la production des centres de gestion de cet Institut, organisée en octobre dernier à Kinshasa.
Rassurée par ces bons signaux, la Directrice Générale Agnès Mwad Nawej et le comité qu’elle dirige refusent de dormir sur leurs lauriers et ne lésinent pas sur les moyens pour améliorer la qualité des services à rendre aux prestataires sociaux. Histoire de consolider les précieux acquis.
C’est dans ce cadre que ce Comité vient de lancer, sur fonds propres de l’INSS, les travaux de construction d’un grand centre orthopédique à vocation régionale dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
La pose de la première pierre de cet imposant centre orthopédique moderne qui permettra d’améliorer sensiblement la prise en charge des assujettis victimes d’accidents de travail et d’autres prestataires sociaux a eu lieu le 19 février dernier et a été présidée personnellement par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale, le professeur Willy Makiashi.
Selon la patronne de l’INSS, le démarrage de ces travaux est la concrétisation du contrat que l’Institut a signé en 2013 avec la firme allemande Ottobock qui doit fournir les équipements orthopédiques destinés à ce centre. Quant aux travaux proprement dits de construction du bâtiment, ils sont confiés à l’entreprise chinoise Sztc pour une durée de dix mois, conformément aux procédures de sélection fixées par la Direction générale du contrôle de marchés.
Pour Agnès Mwad, » la matérialisation de ce projet s’inscrit dans le cadre de la révolution de la modernité initiée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila. Et la pose de la 1ère pierre de centre est la résultante d’une nouvelle politique de gestion imprimée par les organes dirigeants de l’INSS depuis 2011 et basée sur une gouvernance respectueuse des lignes dictées par l’Association internationale de Sécurité sociale, en vue de promouvoir l’excellence dans la sécurité sociale « .
Des actes qui parlent
Parlant de la nécessité de construire ce centre orthopédique moderne, Agnès Mwad Nawej a, à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre organisée à Lubumbashi, rappelé qu’en 2015 la RDC comptait déjà plus de 9 millions de personnes vivant avec handicap dont environ 5 millions avaient besoin d’un appareillage orthopédique. Mais cet appareillage n’était pas facile à trouver quand on sait que l’unique centre orthopédique dont disposait le pays est devenu non fonctionnel suite à la rupture de la coopération structurelle entre la RDC et bon nombre de pays de l’Union européenne.
Avec le projet initié par l’INSS sous l’impulsion de la DG Agnès Mwad, cette difficulté sera désormais résorbée. Car, le centre orthopédique qui sera inauguré dans dix mois à Lubumbashi répondra aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Selon la description de l’ouvrage, outre un atelier orthopédique, ce centre sera aussi équipe d’un lieu de prise en charge des accidents du travail et des personnes présentant des difformités au niveau du squelette et du système articulaire.
On y installera aussi des unités connexes telles que la cardiologie, la neurologie, la neurochirurgie, et un bloc opératoire composé de quatre salles d’opération, des services d’urgence, et des pavillons d’hospitalisation d’une capacité de plus de 200 lits.
Ce projet financé sur fonds propres de l’Institut vient s’ajouter à tant d’autres réalisations à l’actif du Comité de gestion actuel de l’INSS et qui ont valu à Agnès Mwad et à son équipe des félicitations tant de l’autorité de tutelle, que du Conseil d’Administration, et des prestataires sociaux.
Au nombre de ces réalisations figurent, entre autres, l’augmentation du taux minimum de pensions en juillet 2012 et en janvier 2015, l’acquisition des actions dans les entreprises COMINIER et Congo Airways, l’ordre rétabli dans la gestion des biens immobiliers de l’INSS avec comme dernier exemple en date la rénovation de l’hôtel Congo Palace de Kisangani dont l’inauguration interviendra en août prochain, la construction du bâtiment administratif de l’INSS/Bukavu, la construction du bâtiment administratif de l’INSS/Bunia, l’acquisition d’un terrain de 250 hectares dans le cadre du projet de construction de 10.000 villas, et l’acquisition de bien d’autres bâtiments pour abriter différents services de l’INSS à travers le pays. La liste d’exploits est loin d’être exhaustive. Aux dernières nouvelles, l’Institut vient de signer un contrat programme de performance avec la Vice-primature de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale.
Par Dieudonné Mbuyi K.