Malgré sa diversité, la société civile de la RDC travaille et continue à mener des actions de lobbying et de plaidoyer pour convaincre la communauté internationale à s’impliquer en vue de pousser la classe politique congolaise à se réunir autour d’une table pour organiser d’une manière consensuelle les prochaines élections. Le cas le plus patent est le mémorandum adressé par les différentes plates-formes de la société civile au Secrétaire général des Nations Unies en visite en RDC.

Dans ces différents documents dont La Tempête des Tropiques s’est procuré une copie, la société civile de la RDC dans son ensemble soutient le dialogue politique pour résoudre la crise politique.

Quant à la Société civile/Forces vives de la RDC, sous la direction de Mme Maggy Kiala Bolenge, dans son mémo au SG de l’ONU, elle lui a prié de s’impliquer pour la tenue du dialogue politique en République démocratique du Congo (RDC).

Pour Mme Maggy Kiala Bolenge, le dialogue politique reste le socle de la stabilisation de la RDC pour consolider durablement et réellement la paix, la démocratie, la cohésion nationale et aussi booster le développement économique et social.

 » La Société civile nationale de la RDC qui redoute de vivre l’anastrophe des situations post électorales déplorées au Kenya, en Côte-d’Ivoire et au Burundi si la communauté internationale ne nous accompagne pas sincèrement, se félicite déjà des démarches des tous les diplomates accrédités en RDC qui œuvrent sincèrement dans le sens de promouvoir le dialogue inclusif sans jouer le double jeu « , peut-on lire dans le mémorandum de la société civile/Forces vives de la RDC.

 » L’essentiel n’est pas l’organisation des élections, mais plutôt ce que les élections vont nous donner, donc, les élus responsables et patriotes. La société civile responsable doit réfléchir comment purifier cette classe politique congolaise composée de deux écoles : des mobutistes et des marionnettes des agresseurs du RCD et du MLC.

Nous sommes un peuple traumatisé, victime d’injustice sociale. Le bonheur de l’indépendance de 1960 est confisqué par cette classe politique qui joue avec le peuple. Les opposants de janvier sont dans la majorité en juin, vice et versa. Allons au dialogue pour qu’en dehors du chaos politique, les politiciens doivent se répartir, demander pardon au peuple « , a déclaré Me Carlos Mupili, coordonateur provincial de la société civile ville de Kinshasa dans un entretien avec la presse.

Pour la société civile/Forces vives de la RDC, il faut que la communauté internationale prévienne le chaos politique en RDC en accompagnant toutes les parties congolaises dans un dialogue inclusif pour éviter le pire.

Par Godé Kalonji