Le député José Mpanda laisse fairela Majorité présidentielle

Le ticket que soutient la Majorité présidentielle (MP) pour l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la nouvelle province du Kasaï Oriental est constitué de MM Alphonse Ngoyi Kasanji dit Ngokas et de Jean Pierre Mutanda. Les deux sont respectivement à l’heure actuelle Commissaire spécial et Commissaire spécial adjoint en charge des questions économiques, financières et de développement.

En dehors d’eux, il n’y a pas d’autres candidats.

Si Ngokas est membre du PPRD, il dispose, donc, de deux partis politiques dont l’Alliance chrétienne pour la démocratie et le développement (ACCD).Tandis que Jean Pierre Mutanda fait partie de l’ULDC du ministre des Affaires étrangères, Raymond TshibandaNtungamulongo.

La décision prise par la MP, à l’issue des séances entamées à Kingakati et poursuivies à Procoki(vers Kintambo) dans le cadre de son évaluation des Assemblées provinciales et des Commissaires spéciaux en rapport avec les 21 provinces, a imposé les candidatures de ces deux personnes pour le Kasaï Oriental.

Cette plateforme de la famille politique au pouvoir vient de poser un acte jugé antidémocratique en étouffant les potentiels efficaces qui étaient prêts à se mobiliser pour relever cette province en proie aux problèmes de divers ordres. Le système MPR parti-Etat, de très triste mémoire, a été d’application.

Tout a été bien préparé pour favoriser ces deux candidatures. La circulaire d’Aubin Minaku, en circulation depuis hier jeudi 25 février, l’insinue clairement même si l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces est abordée dans la globalité. A travers ce document signé par le SG de la MP, les candidatures des indépendants avant la nomination des Commissaires spéciaux sont caduques.

Il n’a pas été autorisé aux autres prétendants de la Majorité de postuler comme indépendants. Ngoyi Kasanji qui s’était présenté pour la première fois comme indépendant avec comme vice-gouverneur le député provincial Tshibaka, suppléant de feu chef Tshibasu, est récupéré autrement comme il bénéficiait d’un grand appui au niveau de la commission de la MP mise sur pied pour analyser les candidatures.

Dommage que Minaku a avalisé une décision qui est pour l’heure très mal accueillie dans cette partie de la RDC par de nombreux notables tenant à un leadership nouveau.

Ils déplorent la mauvaise gouvernance de cette entité politico-administrative en proie au dépeuplement, à la misère noire et au gangstérisme érigé en système de gestion de la chose publique. Et pourtant, des hommes et femmes de taille pour trouver des solutions susceptibles de freiner notamment l’exode des Est-kasaïens à la suite de la paupérisation, sont bel et bien là. José Mpanda Kabangu qui est l’un des élus de la ville de Mbuji-Mayi regarde fairela MP.

Par K.Kap