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L’Onu pour l’application de la Convention d’Ottawa

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Lutte contre les mines antipersonnel
130 zones contaminées par les mines antipersonnel en RDC

A l’occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux dangers des mines et d’assistance à la lutte antimines qui est célébrée vendredi 4 avril 2014, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé à prendre des mesures pour promouvoir davantage de femmes à des postes de responsabilité, soulignant leur rôle essentiel dans ce domaine.

 » Je souhaite que des mesures plus énergiques soient prises pour que davantage de femmes soient associées à la lutte antimines à des échelons plus élevés. Les gouvernements doivent redoubler d’efforts pour tenir compte des femmes dans leurs programmes de lutte antimines et d’application de la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel « , a dit Ban Ki-moon dans un message.

Quinze ans après son entrée en vigueur, la Convention lie 161 États, et le secrétaire général a demandé à tous les Etats qui ne l’ont pas encore fait d’y adhérer.

 » Dans le monde entier, les femmes sont essentielles à l’action que nous menons pour détruire les mines terrestres et éviter leurs effets indiscriminés; elles montrent aux populations des zones minées comment se protéger, aident les victimes et participent au déminage et à l’élimination des engins explosifs « , a-t-il ajouté.

 » Les femmes peuvent contribuer à la réalisation des grands objectifs de l’action antimines, qui vise à ce que les gens soient en sécurité, puissent reconstruire leurs villages et se remettre à travailler la terre et cessent de vivre dans la peur. Les bénéfices peuvent aussi être amplifiés par les femmes quand les enfants retournent à l’école, l’activité économique reprend, des vies sont sauvées et des moyens de subsistance préservés « , a dit Ban Ki-moon.

Les Nations Unies ont célébré cette année la Journée de sensibilisation aux dangers des mines et d’assistance à la lutte antimines à travers des table-rondes, des projections de films et des expositions, dont l’exposition intitulée  » Sweeper  » au New Museum à New York.

130 zones contaminées par les mines antipersonnel en RDC

Un total de 130 zones contaminées par les mines antipersonnel et armes à sous-munitions, ont été identifiées en RDC.
Les résultats d’une enquête menée en 2013 et présentée par le Centre congolais de lutte antimines (CCLAM) et le Service de lutte antimines des Nations unies (UNMAS) ont relevé que les 130 zones identifiées représentent une surface de plus de 1.800.000 mètres carrés, l’équivalent d’environ 300 terrains de football.

L’enquête réalisée a permis de collecter une information devant rendre possible l’élaboration d’un plan précis et systématique de déminage humanitaire en RDC afin de satisfaire aux exigences de l’article 5 de la Convention sur l’Interdiction des mines antipersonnel.

L’article 5 de la Convention d’Ottawa oblige les Etats Parties à éliminer la présence des mines antipersonnel sur leur territoire dans un délai maximum de 10 ans. Cet article oblige donc les Etats à mettre en œuvre des opérations de déminage.

Par Godé Kalonji Mukendi

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