Les 42 agents de Transco licenciés depuis mai 2015 sont au bout de leur espoir. Dans un entretien avec la presse, ces personnes sollicitent le concours du Premier ministre Augustin Matata Ponyo afin qu’ils soient réhabilités dans leurs fonctions.

Ces 42 agents déplorent le silence du ministre des Transports et Voies de Communication, Me Justin Kalumba, sur leur cas. Ce qui frise la complaisance vis-à-vis de leur Directeur Général, qui les a chassés de l’entreprise, violant les résolutions de la rencontre entre le cabinet du ministre Justin Kalumba, les grévistes et le Comité de gestion de Transco.

Au cours de cette réunion, il était convenu entre autres de maintenir l’ancien organigramme, en vue de mettre fin à l’engagement et la promotion fantaisiste basés sur le népotisme et le clientélisme au sein de l’entreprise, pas de révocation à cause de la grève, l’installation du Conseil d’administration et d’une commission d’audit, l’augmentation de 15 000 FC comme prime d’encouragement aux chauffeurs, percepteurs et contrôleurs.

Mais par manque de respect envers la hiérarchie, donc le ministre des Transport, le DG ai de Transco a pris des décisions unilatérales en révoquant massivement des agents sans motif valable et en violation du code de travail, après que certains d’eux aient été interpellés par les services de renseignements pour avoir été accusés d’être les instigateurs de la grève.

Ces 42 agents persistent que leur révocation s’est fait sans respect des procédures et des règles du Code de travail en vigueur en RDC. C’est pourquoi, ils sollicitent l’intervention du chef de l’Exécutif Congolais, afin que leur cas soit examiné en vue de leur réhabilitation.

En effet, dans une correspondance adressée au Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité sur ce dossier, le chef du gouvernement semblait traiter cette affaire des 42 agents de Transco licenciés.

Pourtant, les faits dénoncés par ces agents sur la gestion de l’entreprise par le DG ai Michel Kirumba ont été confirmé par le professeur Evariste Boshab dans sa lettre n° 25/CAB/VPM/MINTERSEC/3009/2015 du 25 août 2015 adressée au ministre Justin Kalumba demandant son intervention pour la sécurisation et réhabilitation en faveur des 42 agents qui, selon lui, sont victimes d’un licenciement abusif par Transco.

 » Il est judicieux de laisser d’autres membres du gouvernement la latitude, conformément à leurs attributions, d’établir les éléments et d’en user les conséquences qui s’imposent « , cette phrase de la lettre du Premier ministre à Evariste Boshab, interpelle les 42 agents.

Par Godé Kalonji