Après 12 mois de partenariat « LIFDED » – « NED »
La coordonnatrice nationale, Grâce Lula, entourée des autres membres de son organisation, a fait le condensé de différentes activités réalisées dans les cinq communes et huit écoles de ce district périphérique de Kinshasa!

La Ligue des femmes pour le développement et l’éducation à la démocratie (Lifded) et la structure américaine National Endowment for democracy (Ned) avaient signé, en janvier 2015, un contrat de partenariat de 12 mois, soit une année, pour un projet intitulé  » Appui à l’accompagnement de la population de Tshangu à l’éveil de conscience pour une citoyenne responsable et agissante « .

Le contrat de partenariat de financement ponctuel qui vient de prendre fin avait pour objectif de  » contribuer à l’éveil de conscience citoyenne par l’amélioration de la participation permanente des femmes et des jeunes du district de la Tshangu au processus démocratique, électoral et de la gouvernance locale participative en République démocratique du Congo « .

C’est dans ce cadre que la coordonnatrice nationale de la Lifded, Grâce Lula, entourée des membres de son organisation notamment d’éducation civique et élection, a fait le condensé de différentes activités réalisées dans les cinq communes qui composent la Tshangu et huit écoles de ce district périphérique de la ville de Kinshasa.

Mais avant, un mot de circonstance a été dit par le chargé de formation de la Lifded, Giscard Kilindu. La chargée de programme, Dénise Kasela, est aussi intervenue pour apporter les précisions sur les retombées des activités réalisées auprès des populations de la Tshangu et des élèves.

Dans son condensé, la coordonnatrice Lula a relevé que, pendant 12 mois, diverses activités ont été organisées comme les matinées électorales en faveur des jeunes élèves sur le thème: « Les jeunes et la nouvelle morale électorale pour un Congo Démocratique ». Cette dernière activité a été menée auprès de 8 écoles secondaires dans différents sites du district de la Tshangu (Masina, Ndjili, Kimbanseke, N’sele, Maluku et Menkao) à l’intention des élèves à partir de 4ème en 6ème des humanités.

Les autorités scolaires (inspecteurs, préfets, enseignants surtout ceux qui dispensent le cours d’Education civique) ont pris part à ces assises et ont fortement apprécié l’initiative.

Les activités réalisées

Ainsi, les élèves mobilisés ont soulevé de questions de fond et réflexion comme la cause de leur exclusion (nouveaux majeurs) du processus électoral, le peu d’intérêt accordé par les gouvernants à offrir une formation de qualité aux jeunes appelés à devenir les cadres de demain dans le pays, classes et auditoires surpeuplés, manque de matériels didactiques, monnayage des côtes, coût élevé des études, non encadrement de la jeunesse désœuvrée/chômage qui pousse les jeunes dans le banditisme, et autres l’instrumentalisation des jeunes par les politiciens du tout bord.

Les autres activités organisées sont deux tribunes d’expression populaire avec les femmes candidates pour permettre à celles-ci de pouvoir se faire connaître des électeurs et électrices, faire connaître leurs projets de société, présenter leurs alternatives pour le changement.

Tout comme des émissions radiodiffusées, deux formations des animateurs des cercles d’éveil de conscience citoyenne ont été tenues. Sans oublier les conférences-débats animées dans plusieurs sites d’intervention de la Lifded.

Ainsi, les responsables de la Lifded ont manifesté leur satisfaction quant aux activités réalisées dans le cadre du partenariat avec l’organisation américaine Ned.

Compte tenu des besoins encore relevés après les activités sur le terrain, ils s’attellent pour la mise sur pied d’un nouveau contrat de partenariat.

La coordonnatrice Lula a même soutenu que les activités réalisées ont interpellé les populations et les jeunes sensibilisés.

L’un des problèmes soulevés par les jeunes est leur prise en compte dans le fichier électoral de la Ceni.
Cette préoccupation est en train de trouver des solutions, rassure-t-on. Pour la chargée de programme Denise Kasela, les jeunes et les populations découragés ont été sensibilisés pour ne pas opter pour la politique de la  » chaise vide  » qui n’a jamais payé.

Une autre précision apportée, la Lifded accompagne des populations et les jeunes dans les plaidoyers dans le cadre des revendications de leurs droits. Cette structure, à travers les réseaux dont elle fait part, procède au plaidoyer auprès des gouvernants pour tenir compte des réclamations des populations et des jeunes.

Par Lucien Kazadi T.