Type de recherche

Inga III : l’instabilité à l’Est de la RDC redoutée par la BM

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Inga III : l’instabilité à l’Est de la RDC redoutée par la BM

Partager

Selon le président de la Banque mondiale qui s’est exprimé à Washington sur ce projet de barrage

Les travaux de construction du barrage hydroélectrique Inga III vont démarrer fin 2016. Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, qui a annoncé et soutenu ce projet dans le discours qu’il a prononcé mardi dernier à Washington, est d’avis que la réalisation de ce projet pourrait contribuer à faire naître la plus grande centrale hydroélectrique au monde, d’une capacité totale de 40 gigawatts.

Ce serait l’équivalent de la moitié de la capacité de production de l’ensemble de l’Afrique subsaharienne aujourd’hui, a assuré le président de la BM.

Toutefois, a-t-il fait remarquer, l’insécurité et l’instabilité qui ont élu domicile dans l’Est de la RDC constitueront à coup sûr un obstacle majeur à la réalisation de ce projet. L’impact environnemental de ce projet et les déplacements des populations qu’il provoquera seraient  » relativement faibles « . Nul n’ignore en effet, que la RDC fait notamment face à un mouvement de rébellion rwandais dans l’Est du Pays.

Dans son intervention de mardi dernier, le président de la BM a également insisté sur ce qu’il a qualifié  » d’apartheid énergétique  » qui caractérise la population africaine par rapport aux pays du nord, en ce qui concerne la consommation énergétique.

Aujourd’hui, a-t-il souligné, la consommation d’énergie du milliard de personnes vivant sur l’ensemble du continent africain équivaut à ce que la Belgique offre à ses 11 millions d’habitants. C’est dire de manière générale, combien, cette forme d’apartheid  » prive l’Afrique de l’accès généralisé à l’électricité dont jouissent à grande échelle l’occident.

La position du président de la BM est contenue dans le rapport de la Banque mondiale publié en 2013, lequel indique que 1,2 milliard d’individus vivent sans électricité dans le monde. Le tiers des déshérités étant concentré en Afrique et en Asie, dans 20 pays plus précisément.

Tout compte fait, Jim Yong Kim a défendu valablement le vaste projet de construction de la centrale hydroélectrique d’Inga. Liant l’acte à la parole l’institution qu’il dirige a débloqué un montant de 73 millions de dollars, le coût total étant évalué à environ 12 milliards de dollars.

Par G.O.

Etiquettes :

Vous pourriez aussi aimer

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *