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Grâce à l’appui de la coopération Belgique/Kasaï Oriental:Les chefs d’établissements d’Enseignement Technique et Professionnel recyclés

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Grâce à l’appui de la coopération Belgique/Kasaï Oriental:Les chefs d’établissements d’Enseignement Technique et Professionnel recyclés

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Cette remise à niveau a porté essentiellement sur la planification scolaire axée sur les résultats

Près de 180 chefs d’établissements d’Enseignement Technique et Formation Professionnelle (ETFP) de la province du Kasaï-Oriental et du territoire de Ngandajika (province de Lomami) ont suivi une formation en « Planification scolaire axée sur les résultats » au cours du mois de janvier 2016.

Cette activité de renforcement des capacités a été initiée et financée par le programme de la Coopération belge au Kasaï Oriental, mis en œuvre par l’Agence belge de Développement (CTB), à travers son volet « Education au Kasaï-Oriental » (EDUKOR).

Des inspecteurs de l’EPSP, formés en novembre 2015 au Kasaï-Oriental, avec l’appui d’EDUKOR, ont animé pendant cinq jours cette session de formation, qui a eu lieu simultanément sur trois sites différents : Munkamba, Lukalaba et Ngandajika.

Justifiant la formation et le thème retenu, Catherine Van Even, responsable d’EDUKOR, affirme qu’il y a un défi à relever par rapport à la planification scolaire.

« Les études de base (menées par la CTB) ont révélé que les inspecteurs formaient sporadiquement et par petits groupes les chefs d’établissements et les professeurs.

Les écoles élaboraient des plans d’opération qui ne sont que des listes d’activités et il n’y avait pas de liens entre ces plans et les budgets octroyés à l’école », a-t-elle expliqué.

Cette assistante technique internationale de poursuivre : « J’attends beaucoup de cette formation ; d’abord une bonne sensibilisation par rapport à la planification scolaire axée sur les résultats.

Que désormais les chefs d’établissements ne travaillent plus seuls dans leurs coins, mais qu’ils se créent des équipes de gestion, qu’au courant de cette année les écoles établissent de bons plans stratégiques avec une vision personnalisée par rapport au contexte, à la mission de l’école, et qu’elles aient de bons plans d’actions élaborés chaque année en fonction des budgets octroyés ».

Dans le même ordre d’idées, Evariste Mpanya, inspecteur du secondaire et formateur principal sur le site de Ngandajika, soutient que la planification scolaire est une matière très importante dans la mesure où elle vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la réussite scolaire d’une école en dépend.

« Sans planification scolaire bien réfléchie, tout est voué à l’échec et il n’y aura pas de développement durable pour l’école », a-t-il renchéri.

A Lukalaba, les chefs d’établissements venus de différents coins de la contrée ont reconnu l’importance de la matière sur la planification scolaire axée sur les résultats, surtout en ce qui concerne la gestion collégiale des écoles techniques et professionnelles par un comité de gestion fait de plusieurs membres, en remplacement de l’actuel système où toute la gestion est centrée sur la seule personne qu’est le préfet.

A travers son volet Education, le programme provincial de la CTB au Kasaï-Oriental appuie spécifiquement le sous-secteur de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle.

La mise en place d’EDUKOR se justifie par une carence constatée en main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs jugés prioritaires pour le développement du pays en général et du Kasaï-Oriental en particulier.

Il s’agit notamment des secteurs de l’agriculture, de la construction, de la mécanique générale, etc. Ainsi, avec un budget de 10 millions d’euros pour une durée de 4 ans, EDUKOR vise aussi l’adéquation formation-emploi, afin de permettre aux établissements de l’ETFP ciblés de former une main-d’œuvre adaptée aux besoins du monde de l’emploi et dont la province a effectivement besoin pour son développement.

Dans cette perspective, EDUKOR compte insérer plus tard dans ses activités des centres de formation non formelle, afin de faire bénéficier de ses interventions à un maximum d’enfants du Kasaï-Oriental et de la Lomami.

« Nous allons travailler sur le terrain avec des entreprises agricoles et bien d’autres qui sont sur la ville (de Mbuji-Mayi) pour améliorer cette adéquation », a encore indiqué Catherine Van Even, qui considère comme atout majeur la collaboration existant entre les trois composantes du programme provincial de la CTB, à savoir  PRODEKOR (Programme de Désenclavement au Kasaï- Oriental), PRODAKOR (Programme de Développement Agricole au Kasai- Oriental) et EDUKOR.

Par GKM

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