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Les ports de la  » SCTP  » et du  » Groupe Ledya  » appelés à travailler en synergie

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Les ports de la  » SCTP  » et du  » Groupe Ledya  » appelés à travailler en synergie

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Avec l’avènement très bientôt d’un nouveau port à Matadi

Depuis que Jean Lengo dia Ndinga, président du Groupe Ledya, a pris l’initiative de construire un nouveau port maritime à Matadi, capitale de la province du Kongo Central, de nombreux observateurs ne cessent de s’interroger sur l’avenir de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP) (ex. ONATRA), dont la principale ressource financière est en effet liée aux activités portuaires, pour lesquelles elle détient seule le monopole à travers toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Devant cette situation, qui fâche certaines consciences, cadres et agents de cette société ayant pourtant fait la pluie et le beau temps à l’époque et dont la survie ne dépend que de ce port maritime, trouvent en ce projet une fin imminente de leur règne.

La fameuse privatisation du port

En effet hier, c’était la fameuse privatisation de ce port qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et, en sus, donné des insomnies à tous les travailleurs de cette société. Ils avaient même observé une journée de grève.

Et comme si cela ne suffisait pas, du moment où cet énième projet a été contourné de justesse, grâce à la vigilance et à la farouche détermination d’une frange de ses délégués syndicaux, qui se battent bec et ongle pour sauvegarder les intérêts de l’entreprise, voici qu’aujourd’hui survient un autre projet non des moindres visant, pensent certains analystes, à vider cette société de toute sa substance, avec sa cohorte de malheurs à l’endroit non seulement de ses cadres et agents mais aussi et surtout de leurs membres de famille respectifs.

Pendant ce temps, ceux qui savent lire entre les lignes n’éprouve cependant aucun mal par rapport aux travaux d’aménagement de ce nouveau port, dont les commentaires fusent de partout à travers la province. Pour ces derniers, cette réalisation est à encourager.

D’autant plus qu’elle va réduire davantage le temps de traitement des navires à l’import comme à l’export. Cela en dirigeant chaque fois un certain nombre de bateaux du port de la SCTP vers celui du Groupe Ledya. Surtout lorsqu’on sait que la SCTP, qui est aussi partenaire à ce projet du Groupe Ledya, dans lequel elle détiendrait, croit-on savoir, des actions, se trouve en bute à l’insuffisance d’engins performants de manutention. Ceux qu’elle utilise encore à ce jour étant amortis pour la plupart.

Alors que le niveau d’importation qui transite à son port a beaucoup évolué au point que les huit quais encore opérationnels, sur un total de dix dont disposait autrefois, ne permettent plus un traitement optimal des navires.
Raison pour laquelle son Directeur Général, Kimbembe Mazunga, a loué l’important investissement mis à la disposition de son entreprise par le Gouvernement de la République en vue de la modernisation, dans un temps record, de ses équipements portuaires.

Travailler ensemble

De cela, jouant au sapeur pompier, le Gouverneur Jacques Mbadu Nsitu qui a toujours prôné la paix sociale à travers tous les coins et recoins de sa province avait, au cours de l’audience qu’il a accordée, le lundi 18 janvier dernier, à une forte délégation d’opérateurs économiques provenant des divers horizons et conduite par Jean Lengo dia Ndinga, président du Groupe Ledya, apaisé les esprits.

Après avoir pénétré minutieusement le dossier relatif à ce nouveau port, le Chef de l’Exécutif provincial s’est en effet limité à prodiguer de sages conseils à cette délégation, à dans laquelle faisait également partie Kimbembe Mazunga, le Directeur Général de la SCTP.

L’attention de l’autorité provinciale était surtout focalisée en direction des partenaires d’origine philippine du Groupe Ledya, à qui elle a demandé de travailler en synergie avec le Port International de Matadi, dont l’expertise dans ce domaine n’est plus à démontrer. Cela, avant d’émettre le vœu de voir ces deux ports collaborer étroitement, au lieu de se détruire mutuellement pour la sauvegarde de l’économie on ne peut plus reluisante de la province du Kongo Central.

Par ailleurs, Jacques Mbadu n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en rassurant les investisseurs de tous bords qui foulent le sol du Kongo Central. Ces derniers, a-t-il dit, doivent désormais savoir que tout ce qui constituait des écueils pour aboutir à un investissement radieux dans le domaine portuaire est en train d’être pris en charge à la fois par le Gouvernement provincial et par le Gouvernement central. Notamment en ce qui concerne surtout les travaux d’intensification de dragage sur le bief maritime congolais compris entre Banana et Matadi qui subit un nettoyage de fond en comble pour augmenter sa calaison.

Le problème ayant trait aux tracasseries portuaires a été également abordé. C’est dans cette optique d’ailleurs que le Gouverneur a fait état d’un ordre opérationnel au niveau de la province qui, du reste, est sensée veiller sur ce fléau qui continue à prendre des proportions inquiétantes dans les installations portuaires du Kongo Central dans lesquelles prestent à ce jour de nombreux services d’Etat pourtant chassés jadis du port.

Par Dieudonné Muaka Dimbi

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