Au cours d’un point de presse tenu le mercredi 3 Février 2016 à Kinshasa, la coordination nationale de la Nouvelle Société Civile du Congo(Nscc) a dénoncé le projet de dédoublement et de déstabilisation de cette plate -forme des Organisations non gouvernementales par des personnalités politiques de la place.

Cette situation est consécutive à l’appartenance de la NSCC au Front Citoyen 2016 quand on sait que cette plate forme se prononce contre la révision constitutionnelle et tient à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.

Selon la Coordination nationale de la société civile, ses personnalités politiques sont recrutées parmi ses membres. Le cas du Katanga et de l’Equateur où ses représentants provinciaux ont pris une position contraire à celle de la coordination nationale par rapport au dialogue et au processus électoral.

Elle dénonce ce plan qui vise à déstabiliser ce mouvement par la création d’une autre structure dénommée la Nouvelle Société civile du Congo avec la même marque et label.

 » Par conséquent, la NSCC se réserve le droit de traduire en justice toute personne qui tentera d’utiliser ses labels et marques sans qualité ni mandat, le collectif d’avocats de la NSCC reste saisi à ce sujet « , menace Jonas Tshombela, le coordinateur national de la NSCC.

Le cap est toujours maintenu

La NSCC tient à fixer l’opinion publique que rien ne viendra éteindre son engagement civique dans la promotion des valeurs démocratiques et la création des conditions d’un état de droit en RDC.

 » Quel qu’en soit le prix, aucune menace, intimidation, déstabilisation et humiliation ne viendra arrêter notre élan à défendre les citoyens opprimés et leurs intérêts « , affirme Tshombela.

La Coordination nationale de la NSCC continue à maintenir le cap et reste attaché aux valeurs républicaines. Elle affirme son attachement au respect strict et absolu de la constitution de la République et suggère des négociations directes entre les parties en conflits, les tenants de la conservation et de la conquête du pouvoir qui se déchirent actuellement, a affirmé Jonas Tshombela.

 » La NSCC appelle à la recherche du consensus dans le strict respect du délai constitutionnel en vue de relancer le processus électoral délibérément bloqué à cause de la faible volonté politique de la classe dirigeante « , a-t-il conclu.

Par Godé Kalonji