Incroyable, mais vrai, une situation scandaleuse s’est produite vendredi 21 mars dernier sur avenue Longo n°128, à Kauka, dans la commune de Kalamu où un locataire répondant au nom de Junior Kanga, a tabassé sérieusement sa bailleresse, veuve de son état, répondant au nom de Mme Clarisse Kiala.

Les organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de l’homme comme la Fondation Bill Clinton pour la Paix(FBCP) et la Voix des sans Voix pour les Droits de l’homme(VSV) sont au courant de cette affaire.

D’après la victime qui se trouve dans un état critique au centre Sainte famille situé sur Kimweza, tout a commencé par des injures et provocations de la part de son locataire qui le jette des quolibets en disant qu’elle serait à la base de la mort de son défunt mari, pour qu’elle puisse s’accaparer des biens dont la parcelle.

Ivre après avoir pris un verre de trop, Junior Kanga s’est mis a donné des coups à sa bailleresse, Clarise Kiala, porteuse d’une grossesse de deux mois.

D’après le diagnostic fait par le médecin du centre Sainte Famille, des coups lui administrés par son locataire pourraient provoquer l’avortement.

Mme Clarisse Kiala qu’un journaliste de La Tempête des Tropiques a rencontrée le même vendredi dernier au Tripaix de Pont Kasa-Vubu entrain de saigner, avait des blessures et sa main droite fracturée à cause de la barbarie de son locataire.

D’après elle, Junior Kanga qui, après lui avoir administré des coups, a également proféré des injures avant d’appeler un groupe de brigands de Yolo pour l’achever.

Cette victime se trouve être la fille ainée du greffier titulaire du Tripaix du Pont Kasa-vubu, Papa Mutombo.
Malgré que les bailleurs à Kinshasa aient un comportement indigne vis-à -vis de leurs locataires, Junior Kanga devrait avoir la retenue.

Mais ce dernier qui vient à peine de totaliser deux mois dans cette parcelle, a agit avec brutalité allant même jusqu’à toucher à l’intégrité physique de la propriétaire.

Ce qui a poussé la famille de Mme Clarisse Kiala à saisir la justice. L’affaire est pendante au Tripaix de Pont Kasa-vubu.

Pendant ce mois de mars dédié à la femme, Mme Geneviève Inagosi Kasongo, ministre du Genre, famille et Enfant, devrait se saisir de ce dossier en apportant un soutien moral à la victime, et en pesant de tout son poids pour que Junior Kanga subisse la rigueur de la loi.

Ce qui permettra à d’autres qui se comportent comme lui d’avoir du respect vis-à-vis de femmes veuves comme Clarisse Kiala, victime de la brutalité de son locataire.

Par Godé Kalonji Mukendi