Diabète : une recrudescence inquiétante observée chez les enfants à Kinshasa
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Par MKM
La date du jeudi 14 novembre a coïncidé avec la journée mondiale du Diabète. Le bien-être au cœur des soins du diabète constitue les principaux mots autour du thème retenu par l’OMS à cette occasion.
Au-delà de la gestion du glucose, il est nécessaire de travailler sur le mental, l’émotionnel du patient.
Véritable problème de Santé publique que l’État est appelé à bien prendre en considération. Surtout avec la recrudescence de la pathologie auprès de nombreux enfants.*
Un nourrisson a rendu l’âme le mercredi 13 novembre, le jour qui a coïncidé avec son premier anniversaire, à cause d’un problème de Diabète. Le décès a été constaté dans un hôpital du district kinois de la Lukunga où cet enfant de sexe féminin était reconduit.
Pris en charge pour la première fois, il y a quatre jours, le taux de sucre était revenu à la normale. Au niveau de la résidence familiale, les choses se sont compliquées, au sortir de sa mère pour certaines urgences. Ne pouvant pas rester insensible aux pleurs de sa petite sœur, son aînée lui a servi un repas qui a dégradé dans un laps de temps l’état physiologique. Elle a été reconduite à l’hôpital en train de convulser où l’irréparable est intervenu dans l’avant midi du mercredi 13 novembre, laissant le corps médical désemparé.
Possible de parler de diabète néonatal concernant ce nourrisson qui était affamé à tout moment, à huit mois de naissance. Dans cette catégorie, se classent des bébés à partir de cinq mois jusqu’à 12 mois. Une maman diabétique peut génétiquement influencer l’état physiologique du nouveau-né. Dans tous ces cas, on n’est pas nécessairement article à la mort. La maladie peut sommeiller pendant l’enfance et se réveiller plus tard.
A côté de ce pauvre nourrisson, il se signale plusieurs cas d’enfants atteints du diabète dans cette institution hospitalière. Une recrudescence qui inquiète. Les causes identifiées, d’après des sources médicales, sont la consommation excessive de sucre contenu dans les jus en plastique, biscuits et chocolats en vente par des commerçants étrangers pour la plupart asiatiques.
Dépistage et prévention
Au regard de cette recrudescence, deux attitudes sont à encourager auprès des parents. Il s’agit de faire dépister leurs enfants en vue des précautions utiles et salvatrices. Le renforcement de la vigilance à côté de l’encouragement des habitudes alimentaires saines, sont d’extrême importance. Ces précautions d’une extrême nécessité ne manqueront pas de réduire les risques de diabète chez les jeunes. Au pouvoir public de bien prendre en compte cet état de la situation. Aux ONGDH de se préoccuper du problème, au lieu de s’intéresser plus à certaines revendications dans l’unique but de satisfaire leurs bailleurs financiers, généralement en déphasage avec les communautés locales.
Problème de santé publique
L’Ecole de Santé publique de Kinshasa, située au Mont Amba, a eu à publier une étude relevant que 23.000 décès en RDC étaient dus à l’hyperglycémie, le taux élevé du sucre dans le sang au-delà du seuil normal (140 mg/ dl). Selon les experts, le diabète constitue un problème de Santé publique. Et les enfants, d’après eux, n’étaient pas épargnés.