Droits de l’homme : Kinshasa rassure que le discours de haine tribale n’existe pas en RDC
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Par LM
«Le discours de haine tribale n’existe pas en République démocratique du Congo, sauf dans le cadre de la propagande pour justifier la prédation des ressources naturelles par le Rwanda qui déstabilise la partie orientale du pays», a soutenu, hier mardi 5 novembre 2024, le député national Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale, lors de la quarante-septième session de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies à Genève (Suisse).
S’exprimant sur le même sujet, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a indiqué qu’avec plus de 450 tribus, la République démocratique du Congo réprime toutes formes de discours basés sur l’appartenance tribale ou d’incitation à la violence.
En janvier dernier, le Haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme, Volker Türk, avait exprimé son inquiétude sur la montée des discours de haine à caractère ethnique et l’incitation à la violence en République démocratique du Congo.
Le Haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme avait estimé que malgré certains efforts fournis par «certaines autorités» pour lutter contre ces discours et violences, «des actions plus fermes sont nécessaires». Il avait alors appelé les autorités à enquêter «de manière approfondie et transparente sur tous les signalements de discours de haine et d’incitation à la violence et à demander des comptes aux responsables».