Révision constitutionnelle : une pétition lancée pour collecter les signatures
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Par LM
Les Forces politiques alliées à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Fpau) ont lancé officiellement, hier mardi 5 novembre , la pétition afin de collecter les signatures sur les 26 provinces de la République Démocratique du Congo, pour obtenir la révision constitutionnelle.
Les Fpau, fortes de leur ancrage sur le plan national, se disent déterminées à soutenir la révision constitutionnelle dans l’objectif d’aboutir à une Constitution qui s’adapte au vécu quotidien des Congolais, tel que souhaité par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« À cet effet, les Forces politiques alliées de l’Udps/Tshisekedi, dans leur rôle de premier regroupement historique allié à l’Udps, lancent solennellement la pétition collective pour la collecte des signatures favorables à la révision constitutionnelle à travers le territoire national. Et ce, conformément à l’article 218 de la Constitution.
En application de l’article 5 de la Constitution du 18 février 2006 qui dispose « la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants… », a déclaré Bertrand Ewanga.
Eu égard à ce qui précède, les Forces politiques alliées del’Udps/Tshisekedi appellent l’ensemble des populations congolaises à les rejoindre dans cet idéal qui consiste à doter la RDC d’une Constitution qui répond aux réalités sociétales congolaises.
Face à ceux qui s’opposent à cette démarche, les Fpau rappellent que l’actuelle Constitution post-rébellion a déjà été modifiée et taillée sur mesure par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 passée de manière cavalière au Parlement, en vue de restreindre davantage le mode d’accession à la magistrature suprême et de donner un coup de maître au régionalisme politique tel qu’instauré initialement.
Elles poursuivent leur déclaration en rappelant que certaines des dispositions constitutionnelles méritent bel et bien d’être revisitées, afin, non seulement de les adapter aux aspirations du peuple congolais, mais aussi pour rendre le fonctionnement de l’État plus souple et compétitif.