Parlement Panafricain : 55 États présents à la 4ᵉ Session Ordinaire de la 6ᵉ Législature en Afrique du Sud
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Par Thony Kambila
Le PAP (Parlement panafricain), dont le siège se trouve à Midrand, en Afrique du Sud, a ouvert ses portes, le lundi 4 novembre, à tous les parlementaires venus des 55 Etats africains membres. En tant qu’organe législatif de l’Union Africaine(UA), il réunit les représentants des 55 États de l’UA ayant ratifié le Protocole au traité instituant la communauté économique africaine relatif au Parlement panafricain. Pour optimiser son fonctionnement, chaque États envoie 5 membres en tenant compte de la. Majorité et de l’opposition politique au sein du Parlement national ainsi que de la parité. Pour la RDC, l’honorable Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli, est à cet effet, à la tête de la délégation de l’Assemblée nationale composée des députés nationaux, membres du PAP. D’autre part la délégation de la chambre haute est constituée du Sénateur Alphonse Ngoy Kasanji chef de la délégation, et de son collègue Christine Mwando
Développement économique et intégration du Continent
L’objectif poursuivi par le Parlement panafricain est d’assurer la pleine participation des peuples africains au développement économique et à l’intégration du continent. Faisant le point du déroulement de cette séance plénière d’ouverture, le chef de la délégation de l’Assemblée Nationale de la RDC auprès du Parlement panafricain, le Professeur Jacques DjoliEseng’Ekeli, a indiqué qu’il faut qu’on revienne au principe de séparation et de l’équilibre des pouvoirs
«Je crois que vous avez assisté à cette quatrième session ordinaire de la sixième législature du Parlement panafricain, qui a été marquée par le discours du président Fortuné Charumbira, qui a insisté sur le repositionnement du Parlement panafricain dans l’architecture de l’Union africaine, qui, aujourd’hui, est penché sur un surpoids de l’Exécutif dominé par une surreprésentation hyper présidentialiste. D’où, il faut qu’on revienne au principe de séparation et de l’équilibre des pouvoirs, parce que le Parlement, le Législatif, qui était une innovation de la nouvelle architecture n’a pas encore pris sa place, pour faire entendre la voix des peuples africains. Nous avons eu des messages de solidarité de plusieurs personnalités. Il y a lieu de citer l’intervention du président de la Commission africaine des droits de l’homme, Rémy Ngoy Lumbu, autour du thème central de cette session, à savoir : L’éducation comme axe pour l’accomplissement de l’agenda 2060-2063. Rémy Ngoy a souligné le travail effectué par le Président de la RDC, qui a su mettre en place un principe constitutionnalisé, mais qui souffrait de la non application, à savoir la gratuité de l’enseignement, qui fait de la RDC un modèle au niveau de l’Union africaine. Et que ce modèle peut inspirer beaucoup de pays africains, qui peuvent venir s’inspirer en RDC», a expliqué Jacques Djoli. Dans son mot de circonstance, le président du Parlement Panafricain, Fortuné Charumbira, a exhorté ses collègues parlementaires à travailler sans relâche, pour l’intérêt des peuples africains à travers des commissions permanentes dont ils sont membres. Juste après, le Bureau du PAP a, par l’entremise de son président, accordé la prestation des serments aux nouveaux membres du PAP.
Il convient de rappeler que le PAP est resté fidèle à ses engagements, ainsi, il a invité des personnalités de marque à l’ouverture de la 4ème session ordinaire afin de livrer leurs messages de solidarité. Il s’agit de: 1. S E André Nzapayeke, doyen du Corps diplomatique africaine; 2. Khalil Boudali, président de l’ÉCOSOCC; 3.honorable Rémy Ngoy Lumbu, président de la commission africaine des Droits de l’homme; Hugo Serge Yengo, président de l’Assemblée Nationale de la Biélorussie, qui a circonscrit son intervention sur la Coopération économique entre les pays africains, en mettant l’accent particulier sur l’éducation.
Juste après, la clôture de la cérémonie d’ouverture officielle, les membres du PAP ont été conviés à participer aux différentes réunions tenues par chaque caucus ou groupe régional.