Seth Kikuni nie avoir incité ses partisans à la désobéissance civile
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Par YHR
Seth Kikuni, a démenti, le mercredi 30 octobre, avoir incité ses partisans à la désobéissance civile en septembre de cette année. » C’est une figure de style. Je m’adressais au peuple congolais qui habite l’espace Grand Katanga. En tant qu’opposant, on se fait insulter. Il y a à peine deux jours, on s’est fait insulter les opposants ya Nzala (Ndlr: opposants de la faim). Et ce n’est pas la première fois. L’insulte, c’est lorsque vous élisez des gens et, en retour, la situation économique continue à se dégrader. C’est une insulte contre la population. J’étais là-bas comme opposant. Et nous savons tous que nous, opposants, on se fait insulter dans les faits, gestes et discours des gens qui sont dans l’Union sacrée. C’est de notoriété publique « , a notamment déclaré le prévenu.
Toujours détenu
L’audience publique a eu lieu en audience foraine, au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK). Les juges ont confronté le ministère public et la défense sur l’acte matériel attestant la violation des lois de la République par les propos du prévenu devant ses partisans, lors de son séjour à Lubumbashi: » Réveillez-vous, bravez la peur, apprenez définitivement à dire non. Ne laissez pas l’insécurité et la prédation devenir des normes ici. Tshisekedi a triché aux élections « .
Cependant, pour le ministère public, l’opposant a provoqué la population en rependant de » faux bruits, de nature à l’alarmer « .
La deuxième prévention instruite le 6 novembre prochain
Le 6 novembre prochain, le tribunal va instruire la deuxième prévention relative à la propagation de faux bruits. Il n’a pas accepté la demande de la défense relative au rejet pur et simple des procès-verbaux d’audition de son client par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).
Le prévenu estime que ces documents avaient été établis hors de toute norme, car il avait privé du droit de bénéficier du conseil de ses avocats lors de sa détention.
Seth Kikuni est né à Kinshasa le 14 décembre 1981. C’est un entrepreneur, homme d’affaires et politique congolais, le plus jeune candidat à l’élection présidentielle de 2018. Kikuni a aussi été candidat à l’élection présidentielle prévue pour 2023, avant de se désister en faveur de Moïse Katumbi Chapwe.