Par Thony Kambila

La Mission des Nations-Unies pour la Stabilité du Congo(MONUSCO), va poursuive son mandat en République Démocratique du Congo même après le 31 décembre 2024. C’est une précision apportée par le chef de Bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu, Omar Abou lors d’un entretien avec la presse locale le mercredi 30 octobre dernier.

Le chef de Bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu a fait savoir qu’après le premier pas de la fermeture des bases de cette mission onusienne au Sud-Kivu, le Gouvernement de la République avait, lors du dernier Conseil de sécurité des Nations-Unies, demandé la suspension de ce plan de désengagement dont la prochaine étape est le Nord-Kivu. Cela, pour tirer des leçons de la première phase.  » Le Gouvernement a, pendant la dernière session du Conseil de sécurité , par son représentant , demandé que la MONUSCO reste, et qu’on ne va pas continuer avec le Plan de désengagement parce qu’après la première phase qui était du Sud-Kivu, la deuxième phase c’était normalement le Nord-Kivu, mais c’est le représentant du Gouvernement congolais qui a dit que maintenant on n’est pas prêt pour lancer la deuxième phase. Il faut rester, on va faire la consolidation de la première phase, on va tirer des leçons, planifier ce qu’on va faire en allant en avant, alors il faut ralentir le plan de désengagement « , a-t-il fait savoir.

À en croire Omar Abou, la MONUSCO restera sur le sol congolais après le 31 décembre, une date que nombreux considèrent comme la fin de la Mission onusienne en RDC, et cela par demande du Gouvernement. D’où, il a demandé l’accompagnement de la population pour la réussite de son mandat.

 » On va être ici parce qu’on a une tâche à remplir, je demande à la population d’accepter cela. C’est sur la demande du Gouvernement et on a besoin du soutien de la population, ça ne sert à rien d’être en colère contre la MONUSCO, car on va être ici en janvier, on a besoin de la population « , a-t-il ajouté. Il convient de rappeler que par la résolution 2746, la MONUSCO a reçu le nouveau mandat d’appui à la SAMIDRC (Force armées de la SADC).