Par LM

Les médecins du Syndicat libre des médecins ont débuté, hier jeudi 10 octobre, sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, un mouvement de grève radicale. C’est ce qu’annonce son secrétaire général, le Dr André Kasongo.

Ils réclament le réajustement de la grille barémique, le non-respect des accords signés avec le gouvernement congolais et le non alignement de 800 médecins par trimestre. «Les médecins ont introduit plusieurs fois leur cahier de charges, malheureusement resté lettre morte.

Et pourtant, les accords de Bibwa, signés avec l’État congolais indiquent que les médecins doivent être payés selon leur grade statutaire.
Le réajustement de la paie des médecins (deuxième palier et troisième palier), n’a pas été respecté. Le problème d’alignement de 800 médecins par trimestre comme c’était prévu dans les accords, le problème de mécanisation de 1 000 médecins par trimestre… rien n’a été honoré. De ce fait, le Syndicat libre des médecins a décidé d’aller en grève. Et cette grève est en mode sans médecins du Syndicat libre des médecins à l’hôpital ni à la garde. Les médecins viendront signer leur présence et quitter immédiatement l’hôpital», a déclaré le secrétaire général, Docteur André Kasongo.

« La couverture santé universelle sans budget »

Selon le Syndicat libre des médecins, le ministre de la Santé publique n’a pas de cœur pour les médecins congolais et n’accompagne pas le chef de l’État Félix Tshisekedi dans le cadre de la couverture santé universelle.

«La couverture santé universelle, c’est comme une prise en charge «ya nionso» (Ndlr: globale). C’est-à-dire, les hôpitaux prennent en charge et on paie la facture après. Il n’y a pas un budget prévu pour la couverture santé universelle, il faut le dire», a-t-il fait savoir. Le Syndicat libre des médecins promet de s’occuper de tout médecin directeur qui fera entrave à leur revendication ou action.