Par YHR

Le  » Mariage forcé  » et la  » Jalousie de Barbouillé « , deux courtes comédies du metteur en scène français Molière, seront visibles le samedi 5 octobre à partir 18h30 à l’Institut Français de Kinshasa. En entrée gratuite, le public pourra découvrir ces deux pièces réécrites version commedia dell’arte par le comédien, dramaturge, metteur en scène, pédagogue et Maestro Carlo Nicola Boso. Les deux pièces abordent avec humour, la difficile condition de la femme, épouse et mère dans l’histoire de l’humanité.

À la sauce africaine

Les acteurs de la compagnie kinoise TAM-TAM vont interpréter cette adaptation, avec à la clé des improvisations théâtrales, des dialogues enrichis de chansons et danses faisant parties, soit de la tradition du continent africain, soit de la tradition européenne. La création et une tournée sont prévues en février, mars et avril 2025.

Jean-Baptiste Poquelin, est né en 1622 à Paris dans une famille de tapissiers. Il s’associe à 21 ans avec une dizaine de camarades, dont trois membres de la famille Béjart, pour former la troupe de l’Illustre Théâtre. Engagés à Pâques 1646 dans une prestigieuse  » troupe de campagne  » entretenue par le duc d’Épernon, gouverneur de Guyenne, puis par plusieurs protecteurs successifs, Molière et ses amis Béjart parcourent pendant douze ans les provinces de France. De retour à Paris en 1658, il devient vite, à la tête de sa troupe, le comédien et auteur favori du roi Louis XIV et de sa cour. Il meurt brutalement, le soir du 17 février 1673 à son domicile de la rue de Richelieu, après avoir eu un malaise, alors qu’il interprétait sa pièce  » Le Malade imaginaire « .

Mort après avoir interprété sa pièce  » Le Malade imaginaire « 

L’œuvre de Molière, une trentaine de comédies en vers ou en prose, accompagnées ou non d’entrées de ballet et de musique, constitue un des piliers de l’enseignement littéraire en France. Elle continue de remporter un vif succès en France et dans le monde entier, et reste l’une des références de la littérature universelle.

Sa vie et sa personnalité ont inspiré dramaturges et cinéastes. Signe de la place qu’il occupe dans la culture française et francophone, le français est couramment désigné par la périphrase  » la langue de Molière « .