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Frais scolaires 2024-2025 : affrontements prévisibles entre Parents et Écoles à Kinshasa

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Frais scolaires 2024-2025 : affrontements prévisibles entre Parents et Écoles à Kinshasa

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Par K.Kapi

Démarrée sous le chapeau des roues, l’année scolaire 2024- 2025 reste sous menace permanente de perturbations à Kinshasa. L’arrêté portant fixation des frais scolaires, rendu public le 17 septembre par le Ministre provincial de l’Education nationale, en rajoute à l’incompréhension de la circulaire du Ministre d’Etat du secteur au niveau national.

La Ministre Raïssa Malu Dinanga avait laissé la fixation des frais scolaires à la charge des autorités provinciales. Les chiffres contenus dans ce document édicté plusieurs jours avant la rentrée scolaire concernaient seulement le minerval et le bulletin à 1000FC. Et pendant ces temps plusieurs écoles publiques avaient déjà remis les billets de vacances, lors de la clôture de l’année 2023-2024, fixant l’acompte de l’ordre de 200 USD pour le frais difficile à comprendre.

Dans son arrêté, qu’il a rendu public à Institut Don Bosco de Masina, devant les enseignants et les responsables des provinces éducationnelles de Kinshasa, Jeannot Cannon la Rose fixe le seuil maximal des frais maximal à 345 000 FC. Il a maintenu 1000 FC pour le bulletin. Les montants réservés à la session préliminaire et celle ordinaire de l’Exetat est aussi annoncé.

On se demande de voir l’application de ces instructions. Si la gratuité de l’enseignement se poursuit normalement dans plusieurs écoles de l’arrière, il n’en est rien à Kinshasa .Les frais de contribution des parents continuent de plus belle à côté d’autres payements obscurs, en dépit des contributions publiques au fonctionnement des écoles. La fameuse pactole sert à autres choses à voir la mendicité de certains enseignants multipliant de petites actions pour se retrouver auprès des élèves.

Au cours de l’année scolaire passée, les réunions entre les parents et les écoles se soldaient en queue de poisson. Les gestionnaires de ces établissements de l’EPSP, surtout ceux conventionnels catholiques avaient déjà fait pression sur les élèves pour le paiement au delà du montant fixe par l’autorité provinciale de l’époque.
On risque de revivre les mêmes scènes susceptibles de s’envenimer un jour. La résignation a aussi des limites.