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79ᵉ Assemblée générale de l’ONU : la RDC face aux enjeux géopolitiques

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79ᵉ Assemblée générale de l’ONU : la RDC face aux enjeux géopolitiques

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Par MKM

Le Président de la République a confirmé sa présence à Washington, pour prendre part à l’Assemblée générale des Nations-Unies, dès ce mardi 24 septembre. L’Ambassadeur des USA à Kinshasa a fait, le vendredi 20 septembre, le déplacement de la Cité de l’Union Africaine pour recueillir l’avis de Félix Tshisekedi Tshilombo par rapport à cette session de haute portée stratégie, au regard de multiples événements géopolitiques.

Selon le pays de l’Oncle Sam, cette session réservera une part importante à la situation en République Démocratique du Congo, en proie à l’insécurité, à cause d’un voisin, poussé à cette outrecuidance par des puissances bien connues et de temps en temps dénoncées. C’est ainsi que cette Ambassadrice avait saisi l’occasion de rappeler le partenariat déclaré privilégié par Washington à l’endroit de Kinshasa. Elle a aussi vanté la trêve dite humanitaire, dont les résultats ne sont pas logés à la même enseigne.

Cette opération a permis aux troupes rwandaises de violer non-seulement le cessez-le-feu, mais aussi renforcer ses positions dans les territoires et agglomérations pourvus des richesses naturelles et des minerais stratégiques qu’elles occupent.

Une certaine condamnation américaine des intrusions rwandaises n’a pas fait changer Paul Kagame de sa propension annexionniste. On en est là avec la balkanisation économique de la RD Congo en progression, du fait du manque de contrôle d’une partie territoriale riche en richesses naturelles et des minerais à haute portée technologique, comme le coltan. Les autres pays occidentaux sont généralement aussi cités parmi ceux qui appuient Kigali dans cette sale besogne.

La montée en puissance des BRICS, un groupe géopolitique regroupant dix pays sud global dont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique fait frémir. Le groupe comprend en son sein deux pays de cinq membres du Conseil permanent du Conseil de sécurité, ayant jusque là mis en péril sous toutes ses formes la balkanisation de la RDC.

Financièrement puissante, avec 32 % de PIB et 42 % de la population mondiale. De loin par rapport aux 7 pays industrialisés, le G7, les BRICS envisagent d’être les premières économies mondiales d’ici 2050.La protection sociale et la coopération entre les partenaires figurent notamment parmi ses priorités.

Au niveau des BRICS, les divergences sont entrain d’être aplanies entre la Chine et l’Inde, en prévision du prochain sommet en octobre devant accueillir une vingtaine des pays africains. La RDC avait assisté à travers l’ancien Premier Ministre, Jean-Michel Sama à la Rencontre de Pretoria en qualité d’observateur. L’adhésion de l’Égypte était à l’occasion acceptée.

Avec son importante réserve des minerais, la RDC fait peur en s’approchant de cette plateforme puissante sur plusieurs plans. Pendant aussi que la Douma ou le Parlement russe a déjà autorisé la signature d’un accord de coopération militaire avec Kinshasa. La Turquie, l’Iran sont proches des BRICS.

On comprend des lors cette sollicitude à l’égard de. Kinshasa devant bien appréhender la situation au regard de son avenir. Inutile de se tourner en rond, il convient de bien se faire respecter convenablement.