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Face aux enjeux de l’heure : Sama, Kamerhe et Suminwa tenus à des priorités réalistes

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Face aux enjeux de l’heure : Sama, Kamerhe et Suminwa tenus à des priorités réalistes

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Par Martin Mukania

La Première Ministre a rencontré le mercredi 18 septembre le Président du Sénat, ce dans le cadre des concertations régulières avec les deux Chambres du Parlement. Ayant déjà eu un tête-à- tête avec le Speaker de l’Assemblée nationale, Judith Suminwa Tuluka a posé le même geste à l’endroit de son prédécesseur à la Primature, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, devenu Président de la Chambre haute. La Cheffe du Gouvernement a eu l’occasion d’évoluer à côté de ces deux Speakers. Une bonne occasion de bien mettre en action des projets prometteurs pour l’avenir du pays. Mais à travers les différents discours suivis le lundi dernier, du déjà entendu.

À part la suggestion de Jean -Michel Sama Lukonde de faire déplacer du siège du Parlement, d’aucune importance pour l’heure face aux orientations du régime en faveur de l’amélioration des conditions de vie de la population et du développement économique de la République. Tout comme, la volonté exprimée par Vital Kamerhe Lwa Kanyigini Nkingi pour la construction d’un hôpital pour les députés. Difficile de réduire la pauvreté en occasionnant l’augmentation des dépenses publiques en faveur d’une minorité.
Les deux speakers parlent comme s’ils n’étaient pas aux Affaires. Dans un passé récent, ils ont eu à réclamer la condamnation de l’agression du pays, D’autres priorités exhumées ont été ressassées à souhait. En revenant sur les mêmes préoccupations, le citoyen lambda se fait une idée sur leur gestion antérieure.
Mme Suminwa coachée au préalable à un niveau, avant son passage au Ministère du Plan dans le Gouvernement Sama II, ne manque pas d’ignorer tous les projets qu’il convient de rectifier à temps.

Kinshasa, le miroir du pays est très sale, les routes y sont défoncées et les caniveaux bouchés à plusieurs endroits causant régulièrement des pertes en vies humaines et autres dégâts. Les axes routiers voulus d’interconnectivité à travers le pays sont encore l’ombre d’eux-mêmes. Les routes de desserte agricole ne semblent pas préoccupées, alors que la priorité de l’agriculture est à ce prix pour contrer l’insécurité alimentaire et freiner l’exode rural s’amplifiant avec tous les travaux de modernisation dans les grandes villes Les constructions des infrastructures à l’arrêt En dépit d’une forte médiatisation. L’heure n’est plus au slogan mais plutôt aux actes d’une incidence sur la population. Il sied de mettre en mal l’incivisme de nombreux Congolais, à la base de plusieurs méfaits, et le banditisme urbain.

A part la poursuite du processus électoral qui a été évoqué, pas des mots forts sur le recensement d’une très grande importance pour tout plan de développement. L’augmentation déclarée du budget d’investissement doit être bien sentie. L’absence des banques commerciales de la RDC est un handicap au développement du pays tant désiré. Les institutions financières d’investissement inexistantes comme les bourses à proprement parler rdcongolaises ne manqueront de donner du fil à retordre sur la mobilisation interne des ressources. Des mesures nécessaires doivent être envisagées afin de palier à cette insuffisante, maintenant que le pouvoir public accorde une importance à la certification des ressources naturelles et minières. On ne doit plus y aller sans avoir toutes les données nécessaires avant de signer des contrats.

Le temps pour le Parlement de bien se pencher sur le budget en vue de doter le Gouvernement des moyens conséquents pour la concrétisation des projections en vue d’un avenir très désiré.

Les deux speakers et la Première Ministre interpellés ainsi pour aller loin.
(Article revu et corrigé)