Par LM

La session ordinaire de septembre s’ouvre ce lundi 16 septembre à l’Assemblée nationale, et s’annonce très houleuse. Exclusivement budgétaire, selon les textes, cette session risque de prendre plutôt un angle plutôt politique, au regard du tableau peint pendant les vacances parlementaires.

Des évènements survenus durant cette période, soit du 15 juin à ce jour, prouvent que les députés nationaux et sénateurs pourront d’abord régler certains comptes politiques au lieu de plonger directement dans le budget exercice 2025. La tentative d’évasion à la prison centrale de Makala fera sans nul doute l’objet d’une question orale, écrite, ou d’une interpellation de quelques membres du gouvernement au Parlement.

Le malaise au sein de l’Union sacrée de la nation aura également des répercussions sur le plan politique dans les deux chambres, avec comme conséquence le basculement de quelques élus de la majorité à l’opposition. Aussi, des ministres qui, jusque-là, ne se distinguent pas encore sur le terrain, pourront avoir des ennuis dans les deux chambres du Parlement. Surtout que le ministre d’État en charge de la Justice, Me Constant Mutamba Tungunga, a placé la barre très haut et s’est attiré la sympathie de la population pour son combat contre les magistrats véreux qui rendent « malade » l’appareil judiciaire congolais.

Dans cet environnement, le peuple attend plutôt un budget réaliste, conséquent, susceptible de répondre à ses attentes. Les rubriques telles que la sécurité, l’éducation, l’agriculture… devront bénéficier des enveloppes bien consistantes pour le bien-être social des Congolais.