Par Dieudonné Muaka Dimbi

Le Monkeypox vient enfin de toucher plusieurs provinces de la République Démocratique du Congo, dont le Kongo-Central situé dans la partie Sud-Ouest du territoire national.
L’annonce de cette nouvelle a été faite, le week-end dernier, par le ministre provincial de la Santé, le Dr. Ovide Yodila.

En effet, pour cette autorité sanitaire, 85 cas suspects sont déjà enregistrés dans 18 zones de santé sur les 31 que compte le Kongo-Central. Parmi les zones de santé contaminées figurent Kangu, Kisantu, Mbanza-Ngungu, Boma-mungu, Kimvula, Luozi, Lukula, Boma, Sonapangu, Kwilu-Ngongo, Gombe-Matadi, Seke-Banza, Kimasa, Nzanza, Muanda, Inga, Nselo et Boko-Kivulu.

 » Cependant, a précisé le ministre provincial ayant la Santé dans ses attributions, contrairement aux informations diffusées à travers les réseaux sociaux qui passent pour de grands champions en désinformation, un seul cas a été testé et confirmé positif jusqu’à ce jour par l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) sur toute l’étendue de la province du Kongo Central « . Face à l’annonce de cette nouvelle, le Gouvernement provincial du Kongo-Central ainsi que tous les services provinciaux de la santé travaillent d’arrache-pied, depuis plusieurs jours, afin de stopper sa propagation. C’est ce qui justifie la mise en place d’un plan de riposte au niveau de la province. Question d’arrêter l’avancée épidémiologique que prend de plus en plus cette maladie appelée aussi la  » variole du singe  » ; laquelle se manifeste notamment par des fortes fièvres, la fatigue, des douleurs musculaires et dorsales, des maux de tête et de la gorge, des irruptions cutanées sous forme des boutons sur les paumes des mains, le manque d’énergie, l’apparition de nombreux ganglions…etc.

Ainsi, le seul moyen de protection contre cette épidémie, pense le Dr. Ovide Yodila, n’est autre que le respect sans faille des mesures barrières comme ce fut lors de la Covid-19. Elles consistent, entre autres, à laver régulièrement les mains avec de l’eau propre et du savon ou de la cendre et, si possible, appliquer le gel hydro-alcoolique.