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Les professionnels des médias appelés à appuyer le Plaidoyer pour la reconnaissance des journalistes assassinés

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Les professionnels des médias appelés à appuyer le Plaidoyer pour la reconnaissance des journalistes assassinés

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Par Tantia Sakata

En perspective de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année, la Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, a sollicité l’implication des professionnels des médias pour la reconnaissance des 22 journalistes congolais assassinés comme martyrs de la liberté de la presse.

« Les journalistes congolais doivent se souvenir de leurs collègues partis injustement pour avoir défendu la vérité et la liberté d’expression », a-t-elle déclaré, à travers un communiqué de presse.

Etant également membre du Plaidoyer pour la reconnaissance des Martyrs de la liberté de la Presse, Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, orpheline du feu journaliste Franck Ngyke Kangundu, est celle qui porte désormais la voix de ce mouvement.

La Présidente de l’ACOFEPE a lancé un vibrant appel aux professionnels des médias congolais, en les exhortant à s’approprier ce plaidoyer et à ne pas laisser le sacrifice de leurs collègues sombrer dans l’oubli.

« Il est crucial que la République Démocratique du Congo puisse reconnaitre à titre posthume ces journalistes comme des martyrs de la liberté de la presse, honorant ainsi leur combat pour la démocratie et la vérité.

Mme Mambu Kangundu Ngyke a notamment rappelé que cette cause dépasse les simples commémorations, car il s’agit d’une question de justice, de mémoire et de dignité. À en croire cette actrice de la société civile, la reconnaissance officielle de ces 22 journalistes offrirait, non seulement une forme de réparation symbolique, mais aussi un soulagement moral aux familles des victimes, trop souvent oubliées dans la douleur.

Construction d’un monument

Selon elle, le groupe de plaidoyer ont insisté auprès du Ministre de la Communication et Médias de soutenir cette lutte, avant de proposer la construction d’un monument en mémoire de ces journalistes assassinés. Ce symbole fort sera dressé au cœur de Kinshasa, la capitale congolaise.
Ce monument, selon eux, ne serait pas seulement un lieu de recueillement, mais aussi un puissant rappel de l’engagement du gouvernement congolais envers la liberté de la presse, un pilier indispensable de tout Etat de droit.