Par K. Kap

Kigali, qui occupe plus de cents agglomérations de la RDC, pourvues de matières précieuses attirant les milieux technologiques internationaux vient d’avoir l’aval de tous pour ne plus être inquiété. Le message de Cyril Ramaphosa à son homologue ougandais est à interpréter dans ce sens. S’il faut continuer la poursuite de la trêve imposée par les géants planétaires qu’il a soutenue allègrement.

Le président Sud-Africain a séjourné à Luanda le jeudi dernier. Le même jour, une réunion ministérielle RDC-Rwanda continuait ses pourparlers sur la mise en application du cessez-le-feu au contenu flou, en réalité non appliqué, mais juste ayant permis à Kigali de poursuivre ses conquêtes, qui atteignent aujourd’hui une centaine de localités congolaises hautement stratégiques.

Et dire que la SAMIRDC, constituée de plusieurs Sud-africains qui va prendre le relais de la MONUSCO, la RDC n’est pas sortie de l’auberge, après les aventures des troupes de l’EAC. Déjà que le Mécanisme AD hoc de contrôle, sous la supervision d’un général angolais, est d’habitude silencieux sur la situation. Il est grand temps pour la RDC d’aller vite voir ailleurs. La présence remarquable de l’un des présidents de la SADC à l’investiture, hier dimanche 11 août, de Paul Kagame, doit donner matière à réflexion.