Par Thony Kambila

Après deux semaines de grève, les activités ont repris timidement au sein de la Société de transports du Congo (TRANSCO), où très peu de bus étaient opérationnels le lundi dernier, suite à la levée de la grève, lancé par l’intersyndicale de cette société de l’État. Le syndicat de TRANSCO avait donc appelé à la reprise des activités après une rencontre avec le Gouvernement, qui avait promis de payer les salaires et rendre disponible le carburant pour alléger les charges de cette société de transport. Les agents ont bel et bien été payés comme promis. Mais malgré l’appel à la levée de la grève lancé par l’intersyndicale de cette société de l’État, les activités n’ont pas repris normalement. Sur place, on trouve facilement le personnel administratif que les chauffeurs et autres mécaniciens.

Certaines sources au sein de cette société indiquent que cette situation est due notamment à des pannes affectant plusieurs bus et dont l’état nécessitent des révisons mécaniques.

Il sied de rappeler que c’est depuis le 22 juillet dernier que les chauffeurs de cette société de transport, impayés depuis deux mois, avaient exprimé leur colère en brûlant des pneus au siège de l’entreprise à Kinshasa, déclenchant ainsi la grève. Décriant la mauvaise gestion du comité qui gère la société TRANSCO, ces chauffeurs rapportent également la suspension de trois membres du comité de gestion et l’ouverture d’un audit interne.

Certaine opinion qui se demande où sont passés les 500 bus, pense que rien de bon ne sortira encore de cette société de transport. Il faut préciser ici que depuis près d’une année, les bus TRANSCO ne sont plus visibles dans plusieurs itinéraires. « Comment la société TRANSCO va –t-elle résoudre le problème des Kinoises et Kinois si elle n’a plus des bus à envoyer sur tous les itinéraires » ? , s’interroge-t-elle.