Ce 31 juillet, l’humanité célèbre la Journée internationale de la femme africaine
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Par Thony Kambila
La Journée internationale de la femme africaine (JIFA) existe depuis 1974 et est l’initiative d’Aoua Keïta. Elle a lieu le 31 juillet de chaque année, en commémoration du 31 juillet 1962, date à laquelle des femmes de l’ensemble du continent africain se réunissaient pour la première fois et créaient la toute première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation Panafricaine des Femmes.
Le but de ces femmes étaient, malgré les différences ethniques et linguistiques, d’unir leurs forces, de travailler ensemble autour d’un idéal commun notamment celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine et à son émancipation. À la suite de la rencontre des femmes africaines à Dar Es Salam, la JIFA sera promulguée par les Nations unies en 1962 avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974, lors du premier Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes qui s’est tenu au Sénégal.
Amélioration importante
La Journée internationale de la femme africaine est peu connue mais est tout de même célébrée dans plusieurs pays du continent. Grâce à cette journée, les droits des femmes en Afrique ont connu une amélioration importante. Le rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne de leur capacité de réaliser et conduire les changements sur le continent.
Souvenons-nous que les peuples africains se libéraient alors peu à peu de la tutelle des pays colonisateurs. Plusieurs Etats ont mis en place des instruments pour apporter une protection certaine à la gent féminine.
C’est ainsi que l’Union Africaine adopte: Le protocole additionnel à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique, communément appelé » Le Protocole de Maputo « , adopté le 11 juillet 2003 par l’Union Africaine à Maputo, au Mozambique et entré en vigueur en novembre 2005(1) ; la Déclaration Solennelle pour l’Égalité de Genre en Afrique adopté par les Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de l’Union africaine, en juillet 2004 à Addis-Abeba(2) ; la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance adopté le 30 janvier 2007(3) ; le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux personnes âgées adopté le 31 janvier 2016(4) ainsi que le protocole relatif aux personnes vivant avec un handicap(5), sans oublier l’Acte additionnel relatif à l’égalité de droits entre les femmes et les hommes pour le développement durable dans l’espace CEDEAO, adopté le 19 mai 2015 au Ghana.