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Grève des transporteurs, la population a marché à pied : Kinshasa paralysée hier

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Grève des transporteurs, la population a marché à pied : Kinshasa paralysée hier

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Par LM

Pas de transport en commun hier lundi 29 juillet 2024 dans la ville de Kinshasa. La population a marché à pied. Les arrêts de bus inondés, les routes quasi désertes. Difficile de joindre son lieu de travail. Les motards en ont profité pour quintuplé le prix de la course. À l’Upn, ou encore à Masina/Pascal, des pneus ont été brûlés. Certains grévistes n’ont pas hésité de lancer des projectiles à quelques rares taxis en circulation.

C’est l’image qu’a présenté la ville de Kinshasa hier, en pleine fin du mois de juillet caractérisée par un froid inhabituel.
Selon quelques chauffeurs rencontrés, «on en a marre des tracasseries. Nous ne faisons pas notre travail en toute quiétude. Tous les services nous interpellent et nous imposent des sommes exorbitantes. Pourtant, nous aidons la population pour sa mobilité», a dit Constant M, loin de son volant de Mercedes 207.

«Nous exigeons également la hausse du prix de la course. Le litre du carburant à la pompe a augmenté à trois reprises, mais le coût du transport ne suit pas. Par conséquent, on ne se retrouve pas», a ajouté Rabby Makila, taximan.

Quant au ministre des Transports de la ville de Kinshasa, « nous invitons les conducteurs à une discussion pour trouver une solution. Ils ont décrété la grève sans préavis. Nous les attendons. Le gouverneur est prêt à décanter la situation ».

Cette grève des transporteurs en commun survient au moment où Transco traverse présentement une situation analogue. Les Kinois font désormais face au problème de mobilité, en plus de celui de l’accès l’eau potable, électricité, soins médicaux, insalubrité, insécurité…

Selon les dernières nouvelles, le vice-premier ministre en charge des Transports se démène pour trouver des solutions aux maux qui rongent la société Transco, à savoir la paie de deux mois d’arriérés de salaire et l’approvisionnement régulier en carburant.