Par MKM

En attendant son investiture effective comme Gouverneur de la province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki s’illustre par certaines actions contre l’insalubrité de la capitale. Recevant le mercredi 24 juillet un groupe des journalistes, il a montré comment il s’attèle à certains travaux de réaménagement à l’Hôtel de Ville, avant de s’installer. Ces images sur l’intérieur du Bâtiment en véritable liquéfaction avaient été déjà diffusées, lors de sa visite de propriété. Il s’est fait représenter dans une descente à la Baie de Ngaliema, où les constructions anarchiques rivalisent d’ardeur. Il a été aperçu lors du lancement des travaux de lutte contre les érosions et les inondations à Kisenso et par après un passage au Marché municipal de Matete, où des pavillons étaient incendiés plusieurs jours avant.

Daniel Bumba a eu aussi l’occasion d’annoncer son intention de trouver un endroit pour la fouille des immondices et autres ordures en grande quantité à travers la Ville qu’il va bien dirige s’il se conforme aux directives du Ministère de l’Intérieur.

Dans la foulée, le Commissaire divisionnaire de la Police provinciale s’est lancée, pour sa part, dans une batterie des mesures touchant à l’assainissement tant des mœurs et de l’environnement. L’autorité provinciale de la PNC a, ainsi, interdit les tapages de toutes sortes, les marches pirates, et dernièrement l’évacuation des véhicules abandonnés sur les voies publiques.

Une bonne jonction de toutes les actions annoncées mérite d’être bien canalisée. D’autant plus que le Gouverneur et le Commissaire divisionnaire principal relèvent d’une même tutelle.

Déjà des questions taraudent l’esprit de plusieurs Kinois qui ne trouvent rien de nouveau dans ces initiatives tentées presque pendant le second trimestre des années antérieures par les différents prédécesseurs. A-t-on déjà pensé à l’endroit pour entreposer les véhicules abandonnés? Déjà qu’on a des difficultés pour des décharges publiques. Les immondices, détritus et autres ordures dégagés des conduites d’eau y retournent faute d’évacuation rapide. Sans encourager l’incivisme de la population, il revient au pouvoir public de trouver des solutions durables par rapport à l’assainissement de la première ville de la RDC.