Par YHR

La troisième édition du « Festival Tumaini » est prévue du 24 au 25 août prochain à Beni, au Nord-Kivu. L’annonce a été faite le samedi 21 juillet à Radio Okapi par son coordonnateur, Benjamin Asimoni. 

La nouvelle édition de cette manifestation culturelle entend pointer la lumière sur les talents des jeunes de cette partie du pays en proie à l’insécurité, les encourager à se développer, à devenir des acteurs autonomes du progrès et du développement local.

Pointer la lumière sur les talents des jeunes de cette partie du pays

« Cette troisième édition, d’emblée, pour ceux qui verront juste des photos, ils verront ça comme un évènement œcuménique parce que nous avons changé des couleurs. Nos T-shirts qui étaient de couleur blanche, désormais ou bien pour cette année ce sera en couleur noire », a déjà prédit Benjamin Asimoni. 

Le choix de la couleur sombre s’explique par le fait que les organisateurs ont pris conscience dans la situation sécuritaire et sociale de l’espace géographique dans lequel ils réalisent « ce projet de rassemblement communautaire pour célébrer la résilience et l’espoir pour la paix ».
« Pour cette année, ça se passe pendant que toute la région du grand Nord-Kivu est sous menace de l’occupation par des rebelles », a notamment rappelé Asimoni. 

La 2ᵉ édition du festival Tumaini avait eu lieu du 26 au 27 août à Beni sous le thème : « Résilience, engagement civique et paix ». L’ambiance était festive au stade du 15 octobre de la ville de Beni. Des artistes musiciens, venus de Bunia, Butembo, Kasindi et Beni, ont agrémenté cette manifestation.

Musique, mais aussi poésie et slam

La première édition du festival « Tumaini » avait eu lieu du 27 au 28 aout 2022  à Beni. Il avait pour thème : « Espoir, Résilience et paix ». Le festival a été un évènement qui a rassemblé toutes les tribus de la région. Il a vu passer, tour à tour, sur la scène les artistes traditionnels et urbains, la danse traditionnelle dans toute sa diversité pour représenter toutes les cultures dans la ville de Beni.

Mais aussi la poésie, le slam, les scénettes, les expositions ainsi qu’une table-ronde ont contribué à « pimenter » et « servir » de canal, lors cette rencontre entre fils du terroir. Le leitmotiv demeurant de passer un message de paix et renvoyer une image de positivité au monde entier.