RDC-Angola : vers un dénouement du conflit au poste frontalier de Noki
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Par Dieudonné Muaka Dimbi
Sauf changement de dernière minute, le conflit des limites opposant la ville congolaise de Matadi à celle de la municipalité angolaise de Noqui, connaîtra son dénouement total d’ici fin première quinzaine du mois d’août prochain.C’est ce qui ressort de la troisième séance de travail qu’ont eue tout dernièrement les deux parties en conflit qui se sont mises autour d’une même table pour poursuivre le processus déjà entamé , visant le renforcement aussi bien de la concorde que de la coopération bilatérale entre les deux villes ci-haut citées qui sont censésémettre sur la même longueur d’ondes.
En effet, pour cette énième rencontre, qualifiée de tous les enjeux, qui s’était déroulée, dans la ville angolaise de Noqui, province de Do Zaïre, la forte délégation congolaise de Matadi, conduite par Faustin Kiyungu Kiyanza, Chef de poste principal de la Direction Générale des Migrations (DGM), et laquelle était composée respectivement du Conservateur des titres immobiliers, des Chefs des divisions provinciales du cadastre et de l’Institut Géographique du Congo, du Chef de bureau des travaux publics et infrastructures, d’un topographe ainsi que d’un conseiller du maire de Matadi, s’est rendue, accompagnée de celle de la partie angolaise, vers les différents lieux où sont implantées les bornes séparant les deux pays, à savoir.
L’idée était de constater de visu la manière avec laquelle ce poste frontalier commun est menacé par les constructions anarchiques. Alors que logiquement, cette partie frontalière soumise aujourd’hui à la spoliation, est une zone neutre entre les deux pays. Par conséquent, elle est censée d’être protégée.
La culpabilité des anarchistes ayant été prouvée dans ce conflit a été calmé la tenson. Chaque partie est rentrée dresser un rapport détaillé et circonstancié à soumettre aux instances supérieures respectives. Ce, en prévision de la dernière rencontre, avec pour objectif d’étudier les voies et moyens susceptibles de mettre une fois pour toute un terme, à l’amiable, à ce conflit. La première quinzaine du mois d’août prochain a été à cet effet choisie pour la circonstance.
Mais en attendant, il a été demandé de laisser une distance de 50 mètres à partir du poste frontalier, afin de permettre aux équipes de patrouilleurs de deux villes d’avoir un espace devant servir de couloir pour mieux réaliser leur travail. Tout la sensibilisation a été recommandée de manière à éloigner ce conflit inutile.