Par TSM

Le séisme qui secoue actuellement le parti présidentiel, Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est loin de se calmer.
Au cours d’une conférence de presse tenue hier jeudi 18 juillet, dans la commune de Gombe, à Kinshasa, les membres de l’exécutif national, organe de décision et d’orientation politique du parti, ont retiré leur confiance au secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya.

 » Les velléités de dictature ont pris racine dans le cœur de notre frère, il fallait cette opération chirurgicale pour arriver à arrêter la gangrène. Raison pour laquelle, comme il a perdu la qualité du SG, nous l’invitons à la démission « , ont déclaré les membres de l’exécutif national. A en croire les frondeurs, c’est la base qui décide au sein de l’UDPS, et le sommet du parti a la charge et l’obligation d’écouter cette base et de répondre aux désidératas de cette dernière.

Selon eux, même les autres représentations du parti à travers le monde ont aussi adhéré à cette décision prise par la direction politique, afin de restaurer l’ordre dans la gestion quotidienne dudit parti. Pour l’heure, la gestion de l’UDPS sera désormais sous la direction du doyen d’âge, le secrétaire national Mukendi Membu.

Face à plusieurs militants et cadres de l’UDPS, les secrétaires exécutifs signataires de la déclaration ont soutenu qu’ils ne peuvent pas tolérer une quelconque dictature au sein de leur parti du moment où ils militent pour l’instauration de l’Etat de droit. Toutefois, ils ont tenu à préciser que l’UDPS reste unie et indivisible, avant de soutenir que la contradiction à l’intérieur du parti n’entraînera pas la scission parce que c’est la majorité qui donne l’élan. Les frondeurs ont aussi rappelé qu’en date du 11 juillet 2024, la présidence du parti avait pris la décision de retirer sa confiance à M. Augustin Kabuya et de ne plus le reconnaître comme SG du parti.