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Trois personnes condamnées à mort par le tribunal militaire de garnison de la Tshopo

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Trois personnes condamnées à mort par le tribunal militaire de garnison de la Tshopo

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A la même occasion, deux prévenus condamnés à dix ans de prison ferme, deux autres acquittés


Par YHR

Le tribunal militaire de garnison de la Tshopo a condamné à mort, le lundi 15 juillet à Kisangani, trois personnes. D’après le site radiookapi.net, il s’agit de Lifafu Mundenge dit général Mosekpe, Monganda Mokali alias Nyokanyoka et Evariste Kidicho Kalakwa. Ils sont également astreints au paiement de dommages et intérêts aux victimes, fixés à 2.500 dollars américains chacun, mais payables en Francs congolais.

Poursuivis pour banditisme à main armée

Deux prévenus, Mombaya Mongongo et Bernadette Pone Tofifa, condamnés uniquement pour association de malfaiteurs, ont écopé de dix ans de prison ferme, tandis que deux autres, Israël Longe Jack et Antoine Lotchunge Shango sont acquittés, pour insuffisance des preuves.
Les condamnés peuvent interjeter appel au second degré, a précisé le président du tribunal militaire de garnison, le colonel Destin Mungomba.
Les prévenus étaient poursuivis pour banditisme à main armée par le ministère public depuis quelques semaines, après leur arrestation en avril dernier, dans la commune de Mangobo. La dernière audience de ce procès, qui aura duré un peu plus d’un mois, s’est tenue à l’auditorat militaire.
Alors que les condamnés clament leur innocence, l’auditeur militaire de garnison, le major magistrat Bernard Bundumbu, s’est dit satisfait de ce jugement, allant dans le sens de son réquisitoire.

Peine capitale rétablie le 13 mars 2024, après un moratoire de 21 ans

La peine capitale a été rétablie en République Démocratique du Congo via une circulaire signée le mercredi 13 mars 2024 par la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese. D’après le document, elle sanctionne  » les actes de traîtrise ou d’espionnage ont fait payer un lourd tribut tant à la population qu’à la République au regard de l’immensité des préjudices subis « . Le rétablissement des exécutions vise à  » débarrasser l’armée de notre pays des traîtres (…) et d’endiguer la recrudescence d’actes de terrorisme et de banditisme urbain entrainant mort d’homme « , a encore écrit la ministre de la Justice. Cette décision lève le moratoire sur l’exécution de la peine de mort, daté de 2003. Elle vise aussi les auteurs de  » banditisme urbain entraînant mort d’homme « .