Par Dieudonné Muaka Dimbi

Depuis deux semaines seulement depuis qu’ont débuté les grandes vacances des élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire, les enseignants du Kongo Central, qui en ont assez de la non prise en compte de l’ensemble de leurs revendications, datant de près d’une décennie, sont montés sur leurs chevaux. Ils conditionnent la prochaine rentrée scolaire aux solutions idoines devant obligatoirement être trouvées à leurs préoccupations.

Parmi lesquelles, on peut notamment citer le respect du barème salarial à tous les niveaux, sur le territoire national ; le paiement des indemnités de sortie des enseignants retraités et ce, à partir de ce mois de juillet et sa continuité, afin de les remplacer par des jeunes pédagogues en chômage. Il y a aussi le paiement de toutes les nouvelles unités (NU) et les non payés (NP), de toutes les écoles publiques, la suppression de la prise en charge des enseignants du secondaire par les parents. Il y a encore le maintien aux postes des enseignants tombés malades en plein service, jusqu’à la retraite et enfin l’octroi d’un salaire décent, équivalent à 500$ par enseignants, dès ce mois de juillet 2024. Au cas contraire, clament-ils le Gouvernement, ainsi que tous les administratifs qui cherchent à s’enrichir sur leurs dos, s’en prendrons à eux-mêmes.

A noter que le Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO), par le truchement de Georges Dimbi Nsimba, son Secrétaire provincial, l’a fait savoir dans une déclaration rendue publique au terme d’une grande rencontre initiée par ce dernier, le week-end dernier, avec tous les professionnels de la craie de la ville portuaire de Matadi.